De l’Évangile de Jean 6, 60-69
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Mon petit-fils, il ne te reste rien d’autre que de porter ta croix jusqu’au Calvaire.
Le livre du Ciel Tome 4, 2 septembre 1901
Ce matin, j’ai vu mon adorable Jésus avec le Saint-Père. Il me semble que Jésus lui disait : « Toutes tes souffrances jusqu’à présent, ne sont rien d’autre que tout ce à travers quoi j’ai passé, à partir du début de ma Passion jusqu’à ce que je sois condamné à mort. Mon petit-fils, il ne te reste rien d’autre que de porter ta croix jusqu’au Calvaire. » Pendant qu’il disait cela, il semblait que Jésus béni prenait une croix et la plaçait sur les épaules du Saint-Père en l’aidant à la porter. Jésus ajouta : « Mon Église ressemble à une moribonde, surtout en ce qui concerne les conditions sociales. Il semble que ses ennemis attendent avec anxiété son cri de mort. Mais, courage, mon petit-fils, après que tu seras arrivé sur la montagne, lorsque se fera l’élévation de la croix, tous se réveilleront L’Église se dépouillera de son aspect de moribonde et retrouvera sa pleine vigueur. Seule la Croix est le moyen pour cela, comme seule la croix a été l’unique moyen pour combler le vide que le péché avait fait et pour combler la distance infinie qui existait entre Dieu et l’homme. En ces temps ci, seule la Croix permettra à mon Église courageuse et resplendissante de relever le front pour confondre et mettre en fuite ses ennemis. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :