Jeudi 8 mai 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 6, 44-51
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » 

 

Moi, je suis le pain de la vie. Jn 6, 48
Quand ils mangeront ce pain béni, tout leur sourira ; le Ciel et la terre vivront dans l’harmonie de leur Créateur.

 

 

Le livre du Ciel Tome 15, 2 mai 1923
« Quand mon « Fiat Voluntas tua « (« que ta Volonté soit faite ») connaîtra son
accomplissement sur la terre comme au Ciel, alors se réalisera complètement la suite du Notre Père : Donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour. « Au nom de tous j’ai dit : « Notre Père, Je te prie pour trois genres de pains. Le premier est le pain de ta Volonté qui est plus
que le pain ordinaire. Car le pain ordinaire est nécessaire seulement deux ou trois fois par jour Alors que le pain de ta Volonté l’est à tout moment et en toute circonstance. Il est cet air embaumé faisant circuler la Vie divine dans la créature. Père, si tu ne donnes pas ce pain de ta Volonté à la créature, elle ne sera jamais capable de profiter de tous les fruits de ma Vie sacramentelle, qui est le deuxième genre de pain que Je te demande pour chaque jour. Oh! en quel mauvais état est ma Vie sacramentelle : plutôt que de nourrir mes enfants, le Pain
sacramentel est corrompu par leur volonté propre ! Oh ! cela me dégoûte ! Bien que j’aille vers eux, je ne peux leur donner les bénédictions et la sainteté parce que le pain de ta Volonté ne se trouve pas en eux. Si je leur donne quelque chose, ce n’est qu’une petite portion, selon leurs dispositions, non pas toutes les grâces qui sont en moi. Pour leur accorder tous ses bienfaits, ma Vie sacramentelle attend patiemment qu’ils se nourrissent d’abord du pain de ta Volonté suprême. Le sacrement de l’Eucharistie et tous les autres sacrements que j’ai donnés à mon Église porteront tous leurs fruits et seront amenés à maturité seulement quand ta Volonté sera réalisée sur la terre comme au Ciel. » Après cela, J’ai demandé le troisième pain, le pain matériel. Comment aurais Je pu dire de manière restrictive : « Donne nous notre pain matériel de ce jour » puisque l’homme, qui aurait dû faire notre Volonté, prit pour lui-même ce qui est à nous ? Le Père n’aurait pas voulu donner le pain de sa Volonté, le pain de ma Vie sacramentelle et le pain matériel à des fils illégitimes, à des hommes mauvais et usurpateurs, mais seulement à des fils légitimes, à des hommes bons s’attachant aux bienfaits du Père. Voilà pourquoi J’ai dit : Donne nous notre pain. Quand ils mangeront ce pain béni, tout leur sourira ; le Ciel et la terre vivront dans l’harmonie de leur Créateur.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Je vous rappelle ce qu’annoncent les prophètes sur l’incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, nous croyons que Celui que nous n’osons pas nommer ne peut pas se donner une chair selon les lois humaines, qui plus est selon les lois d’une humanité déchue. Si le Très Pur, l’Incréé, s’est humilié jusqu’à se faire homme par amour pour l’homme, il ne pouvait choisir qu’un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de chair sa divinité.
        Le Pain descendu du ciel au temps de Moïse a été placé dans l’arche d’or, recouverte du propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu’il en fût ainsi, parce que les dons de Dieu et les tables de sa très sainte Parole doivent être traités avec le plus grand respect. Mais alors qu’est-ce que Dieu aura préparé pour sa propre Parole et pour le Pain véritable descendu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l’arche d’or, couverte du précieux propitiatoire de sa pure volonté d’immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d’une candeur virginale, d’une parfaite humilité, d’une sublime charité et de toutes les vertus les plus saintes.
        Alors ? Ne comprenez-vous pas encore que ma paternité est au Ciel et donc que c’est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux patriarches et aux prophètes.
        Mais cela, c’est la foi. Or la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à moi s’il n’est pas conduit à moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière.
Tome 5 – ch 354.12