Jeudi 1er mai 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT JOSEPH – SAINT PATRON DE TOUS LES TRAVAILLEURS

De l’Évangile de Jean 3, 31-36
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » 

 

Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. Jn 3, 32-33
Il est la Lumière qui descend d’en haut, personne ne peut empêcher sa marche ou bloquer son entrée.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 19 mars 1924
 « Ma fille, Je bénis ton cœur, tes battements de cœur, tes affections, tes paroles, tes pensées et même tes plus petits mouvements afin que tout en toi soit investi d’une Vertu divine. Ainsi, dans ma Volonté et en vertu de cette Bénédiction, tout en toi pourra diffuser cette divine Vertu et Me multiplier en chacune des créatures, de manière à me donner l’amour et la gloire comme si tous avaient ma Vie en eux. Par conséquent, entre dans ma Volonté, promène toi entre le Ciel et la terre et visite chacun. Ma Volonté est une lumière très pure possédant
l’omniscience. Celle-ci est comme un passeport permettant d’entrer dans les endroits les plus cachés, les fibres les plus secrètes, les abîmes les plus profonds, les espaces les plus élevés. Ce passeport n’a besoin d’aucune signature pour être valide. Il l’est par lui même. Et comme il est la Lumière qui descend d’en haut, personne ne peut empêcher sa marche ou bloquer son entrée. Il est roi de toutes choses et a autorité partout. Donc, place tes pensées, tes paroles, tes battements de cœur, tes souffrances et tout ton être en circulation dans ma Volonté. Ne laisse rien en toi afin que, par le passeport de la Lumière de ma Volonté et par ma divine Vertu, tu puisses entrer dans chaque action des créatures et multiplier ma Vie en chacune. Oh ! comme Je serai heureux de voir que, par la vertu de ma Volonté, les créatures empliront le Ciel et la terre avec autant de mes Vies qu’il y a de créatures ! »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vision de Saint Joseph et observation de Jésus
[Maria Valtorta voit la Sainte Famille dans la maison de Nazareth]
Maria Valtorta écrit :
[…] Justement il vient lui apporter de petits instruments de travail fabriqués tout exprès pour lui afin qu’il puisse sans effort apprendre à s’en servir.
« Comme ça, je t’aiderai ! dit Jésus avec un sourire.
– Comme ça tu m’aideras et tu deviendras un bon menuisier. Viens les voir. »
Ils entrent dans l’atelier. Joseph lui montre un petit marteau, une petite scie, de minuscules tournevis, un petit rabot étalés sur un établi de menuisier en herbe, un établi à la taille du petit Jésus.
« Vois : pour scier, on met le bois en l’appuyant de cette façon. On prend la scie de cette manière et on scie en prenant garde de ne pas toucher les doigts. Essaie… »
La leçon commence. Jésus rougit sous l’effort, il serre les lèvres, scie avec attention puis rabote la petite planche et, même si elle est un peu tordue, elle lui semble jolie. Joseph le félicite et lui apprend à travailler avec patience et amour.
Marie revient. Elle était sûrement sortie de la maison. Elle s’arrête à l’entrée et regarde. Aucun des deux ne la voit, car ils lui tournent le dos. La Maman sourit en voyant le zèle avec lequel Jésus manie le rabot et la tendresse avec laquelle Joseph l’instruit.
Mais Jésus devait sentir ce sourire. Il se retourne, voit sa Mère et court à elle avec sa planche à moitié rabotée et la lui montre. Marie admire et se penche pour donner un baiser à Jésus. Elle recoiffe ses cheveux ébouriffés, essuie la sueur de son visage, écoute affectueusement l’Enfant qui lui promet de lui faire un petit escabeau pour qu’elle soit plus à l’aise quand elle travaille.
Joseph, debout près du minuscule établi, les mains sur les hanches, regarde et sourit.
J’ai assisté à la première leçon de travail de mon Jésus et je me suis imprégnée de la paix de cette sainte famille.
Jésus dit :
[…] « Enfin, je fais observer aux parents comment Joseph a su faire de moi un bon travailleur sans le secours d’une formation pédagogique. A peine étais-je arrivé à l’âge où je pouvais manier les outils, il ne me laissa pas moisir dans l’oisiveté, il me mit au travail et devint le premier auxiliaire de mon amour pour Marie pour m’encourager au travail. Confectionner des objets utiles à sa mère, c’est ainsi qu’il inculquait le respect dû à la mère que tout fils devrait avoir. C’était sur ce levier du respect et de l’amour qu’il s’appuyait pour former le futur charpentier.
Où sont aujourd’hui les familles dans lesquelles on fait aimer le travail aux jeunes enfants pour leur apprendre à faire plaisir à leurs parents ? Les enfants, maintenant, sont des despotes dans la maison. Ils grandissent, durs, indifférents, grossiers envers leurs parents. Ils les considèrent comme leurs domestiques, leurs esclaves. Ils ne les aiment pas et en sont peu aimés. Car, tout en faisant de vos enfants des capricieux tout-puissants, vous vous séparez d’eux par un absentéisme honteux.
Ils sont les enfants de tout le monde. Mais, à vous, ils ne vous appartiennent guère, ô parents du XXe siècle. Ils sont beaucoup plus les enfants de la nourrice, de l’institutrice, ils appartiennent au collège, si vous êtes riches, à leurs compagnons, à la rue, à l’école, si vous êtes pauvres. Mais ils ne sont plus à vous. Vous, les mères, vous les mettez au monde, et c’est tout. Vous, les pères, vous n’en avez pas davantage souci. Mais un enfant, ce n’est pas seulement un être de chair. C’est une intelligence, un cœur, une âme. Soyez-en donc sûrs, personne plus qu’un père et une mère n’a le droit et le devoir de former cette intelligence, ce cœur, cette âme. » […]
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 37