Dimanche 27 avril 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

DIMANCHE DE LA DIVINE MISÉRICORDE 

 

 Un soir, dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. Je fixais le Seigneur en silence, l’âme saisie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Après un moment, Jésus me dit ; « Peins un tableau de ce que tu vois, de ce qu tu vois avec l’inscription « Jésus, j’ai confiance en vous ! »Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Le petit journal de Sainte Faustine-cahier 47

 

« Ma fille, les âmes qui brilleront le plus comme des pierres précieuses dans la couronne de ma miséricorde sont les âmes les plus confiantes. Parce que plus elles sont confiantes, plus elles donnent de l’espace à ma miséricorde pour déverser en elles toutes les grâces qu’elle veut. 10 avril 1912 Tome 11

 

De l’Évangile de Jean 20, 19-31
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. 

 

Alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs…Jn 20, 19
Ma bienheureuse fille, bien qu’elle puisse être sainte, la peur est toujours une vertu humaine.

 

Le livre du Ciel Tome 33, 26 mai 1935
 Elle brise l’envol de l’amour et fait naître la crainte et la difficulté en faisant regarder à
gauche et à droite, et la créature en arrive à craindre Celui qui l’aime tant. La peur fait perdre le doux enchantement de la confiance qui fait vivre la créature dans les bras de son Jésus et si sa crainte est trop grande, elle perd Jésus et vit toute seule. Au contraire, l’amour est une vertu divine dont le feu contient la vertu purifiante pour nettoyer l’âme de toute tache, l’unir et la transformer en son Jésus. L’amour donne à l’âme une confiance qui ravit Jésus. Le doux enchantement de la confiance est tel qu’ils se ravissent l’un l’autre et que l’un ne peut pas être sans l’autre. Et si elle regarde, l’âme ne voit que Celui qui l’aime tant. Si bien que son être devient enfermé dans l’amour et comme l’amour est l’enfant inséparable du divin Vouloir, il accorde la première place à ma Divine Volonté. Il s’étend dans tous les actes de la créature humaine et spirituelle, ennoblit toutes choses, et les actes humains restent sous la forme et avec la matière dont ils ont été formés ; ils ne subissent pas un changement externe et tout changement reste dans la profondeur de la volonté humaine. Tout ce qu’elle fait demeure, même les choses les plus indifférentes, pour se changer en choses divines et
confirmées par la Divine Volonté. L’oeuvre de ma Volonté est incessante et porte sur tout ce que fait la créature. Elle étend son séjour de paix et, telle une vraie Mère, elle enrichit sa chère fille de conquêtes divines. Par conséquent, écarte toute peur. Dans mon Vouloir, la crainte, la peur ou la méfiance n’ont aucun droit à l’existence. Ce ne sont pas des choses qui
nous appartiennent et tu ne dois vivre que d’amour et de ma Volonté.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Le seul qui reste un peu éloigné, l’air embarrassé, c’est Thomas. Il s’est agenouillé près de la table, mais n’ose avancer. Il semble même essayer de se cacher derrière le coin de la table.     
Jésus, en donnant ses mains à baiser — les apôtres les recherchent avec une sainte et affectueuse convoitise — passe les yeux sur les tètes inclinées comme s’il cherchait le onzième. Bien entendu, il l’a vu dès le premier instant et, s’il agit ainsi, c’est pour laisser à Thomas le temps de s’enhardir et de s’approcher. En voyant que l’incrédule, honteux de son manque de foi, n’ose le faire, il l’appelle :  
«Thomas, viens ici.»      
Thomas lève la tête, confus, presque en larmes, mais il n’ose s’avancer. Il baisse de nouveau la tête. Jésus fait quelques pas dans sa direction et dit de nouveau : 
«Viens ici, Thomas !»    
La voix de Jésus est plus impérieuse que la première fois. L’air réticent, confus, Thomas se lève et s’approche de Jésus.      
«Voilà donc celui qui ne croit pas s’il ne voit pas !» s’écrie Jésus, mais dans sa voix, il y a un sourire de pardon.   
Thomas s’en aperçoit, il ose lever les yeux vers Jésus et se rend compte qu’il sourit vraiment. Alors il prend courage et se hâte davantage.       
«Viens tout près. Regarde. Mets un doigt, s’il ne te suffit pas de regarder, dans les blessures de ton Maître.»     
Jésus a présenté ses mains et a ouvert son vêtement sur la poitrine pour découvrir la large blessure du côté.   
La lumière ne sort plus des blessures depuis que, sortant de son halo de lumière lunaire, il s’est mis à marcher comme un homme mortel, de sorte que les plaies apparaissent dans leur sanglante réalité : deux trous irréguliers — celui de gauche va jusqu’au pouce — qui transpercent un poignet et une paume à leur base, et une longue entaille, qui dans le côté supérieur forme légèrement un accent circonflexe, à son côté.  
Thomas tremble, regarde et ne touche pas. Il remue les lèvres, mais n’arrive pas à parler clairement.         
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308> «Donne‑moi ta main, Thomas» dit Jésus avec beaucoup de douceur.        
De sa main droite, il prend la main droite de l’apôtre et en saisit l’index. Il le fait entrer profondément dans la déchirure de sa main gauche, pour lui faire sentir que la paume est transpercée, puis il le guide vers son côté. Il va même jusqu’à saisir les quatre gros doigts de Thomas à leur base, au métacarpe, mais il ne se borne pas à les appuyer sur le bord de la déchirure de la poitrine, il les y fait entrer et les y maintient sans quitter Thomas des yeux.          
Son regard se fait sévère et néanmoins doux, tandis qu’il reprend :     
«Mets‑la ton doigt, enfonce tes doigts et même ta main, si tu veux, dans mon côté et ne sois pas incrédule, mais croyant.» 
Ce sont les paroles qui accompagnent le geste que je viens de décrire. 
Il semble que la proximité du cœur divin que Thomas touche presque, lui ait communiqué du courage, car il arrive enfin à parler distinctement. Tombant à genoux, les bras levés et avec des larmes abondantes de repentir, il s’écrie :         
«Mon Seigneur et mon Dieu !»       Tome 10, chapitre 629.