En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Mt 5, 17
Je suis venu abolir les lois anciennes ou les perfectionner.
Le livre du Ciel Tome 16, 8 novembre 1923
Tu dois savoir que lorsque Je suis venu sur la terre, Je suis venu abolir les lois anciennes ou les perfectionner. Cependant, même si J’abolissais ces lois, Je ne m’abstenais pas de les observer; Je les observais même plus parfaitement que les autres personnes. Ayant à concilier en Moi l’ancien et le nouveau, Je voulus tout observer de manière à donner aux anciennes lois leur achèvement en plaçant sur elles le sceau de leur remplacement et présenter la nouvelle loi que J’étais venu instaurer sur la terre, une loi de Grâce et d’Amour, par laquelle, J’allais enfermer en Moi tous les sacrifices, étant donné que J’allais être le seul et unique sacrifié. En conséquence, tous les autres sacrifices n’étaient plus nécessaires. Car étant homme et Dieu, le mien était amplement suffisant pour satisfaire pour tous. Maintenant, fille bien aimée, Je veux faire de toi une image plus parfaite de Moi . Je veux donner naissance à une nouvelle Sainteté, toute noble et divine, et correspondant au « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » Ainsi Je veux concentrer en toi tous les états intérieurs ayant existé jusqu’à maintenant sur les chemins de la sainteté. Et parce que tu les vis dans ma Volonté, Je les complète, les couronne, les embellis et les scelle. Tout doit aboutir dans ma Volonté. Là où les anciennes saintetés s’arrêtent, la sainteté dans ma Volonté débute, faisant de toutes les autres saintetés son marchepied. « Donc, laisse-Moi faire, laisse-Moi répéter en toi ma Vie et tout ce que Je fis avec tant d’Amour dans la Rédemption. Avec plus d’Amour encore, Je veux répéter tout cela en toi pour amorcer les débuts de la Connaissance de ma Volonté et de ses lois.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Le sermon sur la montagne continue.
Le lieu et l’heure sont toujours les mêmes. Il y a encore plus d’affluence. Dans un coin, près d’un sentier, comme s’il voulait entendre sans provoquer l’hostilité de la foule, se tient un romain. Je le reconnais à son vêtement court et à son manteau différent. Etienne et Hermas sont encore là.
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.
« Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine. (…)