En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : ‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. »
Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit. Luc 6, 44
Le vrai bien sait produire de bons fruits, et c’est à cela que l’on sait si le bien que l’on fait est vrai ou faux.
Le livre du Ciel Tome 29, 20 octobre 1931
Il n’y a donc pas eu et il n’y aura jamais de siècle où nous ne choisirons pas des âmes chères, plus ou moins importantes, qui formeront le centre de la Création et en qui nous aurons notre vie qui palpite et notre amour à l’œuvre ; et selon les époques, les temps, les besoins et les circonstances, elles ont été offertes pour le bien et la défense de tous, et elles seules ont soutenu mes droits sacro-saints et m’ont offert le champ où maintenir l’ordre de mon infinie sagesse. Or tu dois savoir que ces âmes ont été choisies par notre Être divin en chaque siècle comme centre de la Création selon le bien que nous voulions faire et faire connaître, et aussi selon les besoins des centres éparpillés, d’où la diversité de leurs actions, de leur parole et du bien qu’elles ont fait ; mais toute la substance de ces âmes était ma vie palpitante et mon amour manifesté à l’œuvre en elles. Et nous t’avons choisie en ce siècle comme centre de toute la Création afin de faire connaître le grand bien avec plus de clarté et ce que signifie faire notre Volonté pour que chacun puisse la désirer et appeler son règne afin que les centres dispersés puissent se réunir en ce centre unique et n’en former qu’un seul. La Création est une naissance issue par la puissance de ma Divine Volonté et il est juste et nécessaire que tous reconnaissent qui est cette Mère qui avec tant d’amour leur a donné le jour afin que tous ses enfants puissent être unis à la Volonté de leur Mère. Ayant une seule Volonté, il sera facile de former un centre unique où cette céleste Mère fera palpiter notre vie divine et notre amour à l’œuvre, d’autant plus que le vice prédominant de ce siècle, l’idole d’un grand nombre, est le vouloir humain, même dans le bien qu’ils font, et c’est pourquoi l’on voit que de l’intérieur de ce bien sortent bien des fautes et des péchés. Cela montre que la source qui les animait n’était pas pure, mais vicieuse, parce que le vrai bien sait produire de bons fruits, et c’est à cela que l’on sait si le bien que l’on fait est vrai ou faux. Il y a donc une extrême nécessité de faire connaître ma Divine Volonté, lien d’union, puissante arme de paix, bienfaisante restauratrice de la société humaine.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais chacun produit les fruits de son arbre. Vous donnez les vôtres et ce ne sont pas de bons fruits. Si vous donnez un arbre bon pour qu’il soit planté dans le verger, il produira de bons fruits, mais si vous donnez un arbre mauvais, le fruit qu’on cueillera sur lui sera mauvais, et tout le monde dira : “ Cet arbre n’est pas bon. ” Car c’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre. Et vous, qui êtes mauvais, comment croyez-vous pouvoir bien parler ? Car la bouche parle de ce qui remplit le cœur. C’est de la surabondance de ce que nous avons en nous que proviennent nos actes et nos paroles. L’homme bon tire de son bon trésor des choses bonnes ; l’homme mauvais tire de son mauvais trésor des choses mauvaises. Il parle et il agit d’après ce qu’il est intérieurement.
Et en vérité, je vous dis que la paresse est une faute. Mais mieux vaut ne rien faire que d’agir mal. J’ajoute qu’il vaut mieux se taire que de tenir des propos oiseux et méchants. Même si le silence est oisiveté, pratiquez-le plutôt que de pécher par la langue. Je vous assure qu’on demandera aux hommes de se justifier au jour du Jugement de toute parole superflue. Je vous assure, de même, que les hommes seront justifiés par les paroles qu’ils auront dites et que c’est par leurs paroles mêmes qu’ils seront condamnés. Faites donc attention, vous qui en dites tant qui sont plus qu’oiseuses, car non seulement elles sont perfides, mais elles font du mal, qui plus est dans le but d’éloigner les cœurs de la Vérité qui vous parle. Tome 4 – ch 269.9