De l’Évangile de Marc 10, 13-16
En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. Mc 10, 15
Petite fille de ma Volonté, c’est aux tout petits que nous nous sentons portés à dire nos ineffables et infinis secrets ;
Le livre du Ciel Tome 30, 30 janvier 1932
Petite fille de ma Volonté, c’est aux tout petits que nous nous sentons portés à dire nos ineffables et infinis secrets ; nous voulons d’autant plus raconter notre histoire que la créature à l’origine était parmi nous, et afin que la créature puisse toucher de sa main avec quel amour sa petitesse a été aimée et aimée encore. Parce qu’elle était présente, elle était déjà en nous dans l’acte de la création de l’homme, et cela afin qu’elle puisse célébrer et que nous puissions célébrer ensemble l’acte solennel de sa création. Or, tu dois savoir que notre Être suprême s’est trouvé dans une sorte de profonde extase dans l’acte de création de la créature. Notre amour enchante notre Être divin, notre amour nous ravit et notre Fiat nous a fait agir avec sa vertu créatrice, et c’est dans cette extase amoureuse que sont sortis de nous les dons, les grâces, les vertus, les beautés, les saintetés, etc., dont nous devions doter et enrichir les créatures. Notre amour n’était pas satisfait avant d’avoir mis en ordre en dehors de nous tout ce que nous devions servir à toutes et à chacune, toutes les diversités de saintetés, de beautés et de dons afin que chacune soit l’image de son Créateur. Ces legs et ces richesses sont déjà à la disposition de chaque créature, si bien que chacune en naissant détient déjà la dot que Dieu a sortie de lui à la création de l’homme. Mais combien l’ignorent et ne se prévalent pas des droits que Dieu leur a donnés, et tout en étant riches, vivent pauvrement et si loin d’une vraie sainteté, comme s’ils n’étaient pas des êtres sortis du Dieu trois fois saint, et ne savent pas comment rendre la créature sainte, belle et heureuse, semblable à Dieu lui-même. Mais les siècles ne finiront pas et le dernier jour ne viendra pas sans que tout ce que nous avons produit dans notre extase d’amour ne soit pris par les créatures, car on peut dire qu’elles ont pris très peu de ce que nous avons mis à leur disposition.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :