Samedi 15 février 32025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 8, 1-10
En ces jours-là, comme il y avait une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra- t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha. 

 

J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Mc 8, 2
La vie que je forme dans la créature doit pour grandir, recevoir de la nourriture divine…

 

Le livre du Ciel Tome 29, 15 février 1931
Ma chère fille, courage. Ne crains pas que je puisse jamais t’abandonner. Je sens ma vie en toi et si je t’abandonnais cette vie serait sans nourriture pour la faire grandir, sans lumière pour la rendre heureuse et elle n’aurait plus le cortège de ma vie divine que j’ai moi-même formée en toi. Car tu devrais savoir que si ma vie n’a en moi-même besoin de rien pour grandir et qu’elle ne peut diminuer, la vie que je forme dans la créature doit pour grandir, recevoir de la nourriture divine afin que peu à peu la vie divine puisse remplir la créature tout entière. Je ne peux par conséquent pas te quitter et s’il peut te sembler que je suis parti et que tout est fini entre nous, je reviens soudainement vers ma petite fille pour lui donner la nourriture de ma Volonté. Tu dois savoir que ma Volonté est lumière et que celle qui vit en elle acquiert ses propriétés ; ainsi, lorsqu’elle travaille, ses œuvres s’emplissent de lumière au point de déborder et elles apparaissent avec les propriétés de la lumière de son Créateur ; si ce sont les propriétés de l’amour divin, elles emplissent l’amour de la créature ; si la créature adore, les propriétés de l’adoration divine remplissent l’adoration de la créature. Bref, il n’y a pas d’acte de la créature qui ne soit rempli par les propriétés divines. Dans ma Volonté,
la volonté humaine disparaît et les propriétés divines restent à sa disposition. Oh, si tous pouvaient savoir ce que signifie vivre dans mon divin Vouloir, et le grand bien qu’ils en retirent de la façon la plus simple qui soit !


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Explication du miracle de la multiplication des pains
Jésus dit :
[…] “Puisque je suis Dieu et je parle avec une intelligence divine, je ne vais pas t’exposer les miracles comme on le fait habituellement. Je vais te faire remarquer le miracle dans le miracle.
Commençons par la multiplication des pains et des poissons.
Mes prêtres prêchent continuellement la puissance de Dieu qui rassasie la foule en multipliant la nourriture insuffisante. Beau et doux miracle. Mais pour un Dieu qui a multiplié les astres dans le firmament, qu’est-ce donc que de multiplier quelques miettes de pain ? Moi, le Christ, le Verbe du Père, je vous enseigne un autre miracle dans le miracle, un miracle que vous pouvez accomplir vous aussi quand vous savez atteindre la puissance qu’il faut.
Comment est-ce que j’obtiens ce miracle ? Seulement en touchant et en rompant les pains avec mes mains de Dieu ? Non. L’Evangile dit: ‘…et il rendit grâce’. Voilà le miracle du miracle. Moi, Fils du Père, Tout-Puissant comme le Père, Créateur avec le Père, je rends grâce. Je prie le Père, je m’humilie par un acte de soumission et de con­fiance. Je ne me crois pas exonéré du devoir de demander au Père Éternel, qui a le devoir de secourir ses enfants, mais qui a aussi le droit d’être reconnu comme suprême Seigneur du Ciel et de la Terre.
Moi, qui suis Dieu comme lui, je me souviens de ce droit et j’accomplis ce devoir et vous l’enseigne. Et avec le devoir de respect, celui de confiance. Le miracle de la multiplication des pains s’accomplit après que j’eus rendu grâce au Père. Et vous ?”
Les Cahiers de 1943, 25 juillet