Vendredi 31 janvier 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT JEAN BOSCO (1815-1888) FONDATEUR DES SALÉSIENS ET DES FILLES DE MARIE AUXILIATRICES-“LA PRIÈRE EST UNE CAMARADE INSÉPARABLE DE LA VIE CHRÉTIENNE”

De l’Évangile de Marc 4, 26-34
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. 

 

Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence…Mc, 26 4
Je tenais ce Règne comme secret, caché dans mon cœur.

 

Le livre du Ciel Tome 19,14 Juillet 1926
Tout au long des siècles passés, Je regardais à qui confier ce Règne et je fus comme une mère enceinte, qui souffre et se lamente ne pouvant pas accoucher, bien qu’elle le veuille. La pauvre mère, qu’est-ce qu’elle souffre ! Elle ne peut pas profiter du fruit de ses entrailles. D’autant plus que, la grossesse étant à terme, l’accouchement ne se faisant pas, son existence
est toujours en danger. Je fus, des siècles durant, plus qu’une Mère enceinte. Que J’ai souffert ! Quelle souffrance que de voir en danger les intérêts de ma gloire aussi bien de la Création que de la Rédemption. D’autant plus que Je tenais ce Règne comme secret, caché dans mon cœur. Le fait de ne pas pouvoir le manifester me faisait souffrir encore davantage. Je ne voyais pas dans les créatures, les vraies dispositions pour cet accouchement, car elles n’avaient pas pris tous les bienfaits du Règne de la Rédemption. Ainsi Je ne pouvais pas prendre le risque de leur donner le Règne de ma Volonté qui contient des bienfaits encore
plus grands d’autant plus que les biens de la Rédemption serviront de dot, d’antidote, faisant en sorte que, entrant dans le Règne de ma Volonté, ils ne puissent pas reproduire la même chute qu’Adam. Non seulement ces biens ne furent pas pris, mais ils furent même
endommagés et piétinés. Alors, comment cet accouchement de mon Règne dans mon Humanité pouvait-il avoir lieu ? Je me suis donc contenté de gémir, de souffrir, d’attendre, encore plus qu’une mère, pour ne pas mettre en péril le cher accouchement de mon Règne. Je gémissais, voulant le sortir pour en faire cadeau à la créature et mettre en sécurité les intérêts de la Création et de la Rédemption qui étaient en danger. Car, tant que l’homme ne revient pas dans le Règne de la Suprême Volonté, nos intérêts et les siens seront toujours précaires. L’homme en dehors de notre Volonté est considéré comme un désordre dans notre œuvre créatrice, une note discordante qui dérange la parfaite harmonie de la sainteté de nos œuvres. C’est pourquoi, Je regardais passer les siècles en attendant ma petite nouvelle née dans le Règne de ma Volonté. Je l’entourais de tous les biens de la Rédemption pour la sécurité du Règne de ma Volonté. Comme une mère douloureuse qui a tant souffert, Je te confie cet accouchement et le sort de mon Règne. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Après les terribles guerres que Satan aura apportées à la Terre à travers son messager des ténèbres, l’Antéchrist, viendra le temps de la trêve pendant laquelle, après vous avoir fait la preuve sanglante des dons que peut vous faire Satan, je chercherai à vous attirer à moi, vous comblant de mes dons.
Oh ! Mes dons ! Ils seront votre douceur ! Vous ne connaîtrez pas la faim, les massacres, les calamités. Vos corps, et encore plus vos âmes, seront rassasiés de ma main; la Terre semblera naître, par une seconde création, toute neuve dans ses sentiments, qui seront de paix et de concorde entre les peuples et de paix entre Ciel et Terre, car je répandrai sur vous mon Esprit, lequel vous pénétrera et vous donnera la vue surnaturelle des décrets de Dieu.
Ce sera le règne de l’Esprit. Le règne de Dieu, celui que vous demandez — et vous ne savez pas ce que vous demandez parce que vous ne réfléchissez jamais — dans le ‘Notre Père’. Où voulez-vous que le règne de Dieu arrive sinon dans vos coeurs ? C’est là que doit commencer mon règne sur la Terre, grand règne, mais qui reste limité. Ensuite viendra le Royaume sans frontières ni de temps, ni d’espace. Les cahiers de 1943, 16 septembre