Jeudi 30 janvier 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 4, 21-25
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. » 

 

Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? Mc 4, 21
Je ne veux pas donner la lumière pour qu’elle la mette sous le boisseau…

 

Le livre du Ciel Tome 32, 13 août 1933
Si une créature lit ces lignes que je te fais écrire sans comprendre ce qui est écrit et met en
doute une vérité si sainte, c’est le signe qu’elle ne vit pas dans ma Volonté. Comment peut-elle comprendre si elle n’a pas en elle cette vie si sainte, si elle n’a jamais goûté à ses délices, si elle n’a jamais entendu ses magnifiques leçons, si son palais n’a jamais goûté cette céleste
nourriture que sait lui donner ma Volonté ? Elle ignore par conséquent ce que mon Fiat peut faire et donner, et si elle l’ignore, comment peut-elle le comprendre ? Si on ne connaît pas un bien, si on n’a pas au moins les dispositions de vouloir y croire, on est alors dans un aveuglement de l’esprit et une dureté du cœur qui peuvent même conduire à mépriser ce bien. Mais pour la créature qui le connaît et le possède, ce bien forme sa fortune et sa gloire, et elle donnerait sa vie humaine pour posséder la vie de mon Fiat et ses biens qu’elle a connus. Et parce qu’elle le connaît, elle tend l’oreille pour l’écouter, elle ouvre grands les yeux pour le voir, elle l’aime de tout son cœur et ne parle que de lui. En fait, elle voudrait
avoir un nombre infini de bouches pour dire tout le bien qu’elle en pense, les prérogatives de celui dont elle possède la vie parce que sa bouche ne suffit pas à dire tout ce qu’elle sait. C’est pourquoi lorsque je veux faire un don, spécialement le grand don de ma Volonté comme vie de la créature, je commence par la lui faire connaître. Je ne veux pas donner la lumière pour qu’elle la mette sous le boisseau comme si elle ne l’avait pas, ni faire des dons pour qu’ils soient cachés ou enterrés en elle. Quel serait alors mon profit ? Et si la pauvre créature ne les connaît pas, comment pourrait-elle y correspondre, m’aimer et les apprécier ? Si je donne, c’est parce que je veux que nous ayons la vie ensemble et que, unis, nous profitions des biens que je lui ai donnés. Ton Jésus se fait alors la sentinelle qui garde avec vigilance ce qu’il a donné à sa créature bien-aimée. C’est pourquoi connaître signifie posséder, et posséder signifie connaître.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
J’ai dit également que vous étiez une lumière. Quand, le soir, on allume une lampe dans la maison, où la met-on ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou tout simplement la cache-t-on sous le boisseau ? Non, parce qu’il serait alors inutile de l’allumer. Mais on pose la lampe sur une console ou bien on l’accroche à un support élevé pour que, de là-haut, elle éclaire toute la pièce et tous ceux qui s’y trouvent. Mais puisque la lampe que l’on place en hauteur est chargée de rappeler Dieu et de donner de la lumière, elle doit être à la hauteur de son devoir.
       Vous qui devez rappeler le vrai Dieu, faites en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement, vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui voient en vous des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n’est pas garnie d’huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n’éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas l’éclat gracieux, le jeu brillant de la lumière sur le minéral propre, mais elle reste faible derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri cristallin.
       La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail, avec les contacts, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d’un liquide abondant d’oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d’infinies splendeurs quand s’y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite chez le saint une vertu qui s’exerce de façon héroïque si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l’abri de la fumée noire de toutes les mauvaises passions. Un quartz inattaquable. Inattaquable ! (A cette conclusion, la voix de Jésus se fait tonitruante, et elle résonne dans l’amphithéâtre naturel.)
       Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d’y graver son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de beauté surnaturelle sur le quartz très pur. Mais si un indigne serviteur du Seigneur perd le contrôle de lui-même et la vue de sa mission – qui est entièrement et uniquement surnaturelle – et laisse apposer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors la lampe admirable perd sa splendide et toujours intacte beauté : elle se lézarde et se dégrade, étouffant la flamme sous les débris du verre éclaté ou, si elle ne se lézarde pas, elle produit un amas de signes d’une nature non équivoque sur lesquels sa suie se dépose, s’insinue et corrompt (…) Tome 3 – ch 169.7