Lundi 27 janvier 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 3, 22-30
En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. » 
Tout sera pardonné aux enfants des hommes…
Dans le “Je t’aime”, J’ai pardonné à l’homme pécheur et Je l’ai racheté.

 

Le livre du Ciel Tome 17, 2 août 1925
Ma fille, le “je t’aime” est tout ! Le “je t’aime” est amour, vénération, estime, héroïsme, sacrifice et confiance envers celui à qui il est destiné ; il est sa possession. Le “je t’aime” est une courte phrase, mais qui pèse autant que l’éternité ! Le “je t’aime” embrasse tout et tous, il se diffuse partout, se contracte, s’élève dans les hauteurs, descend dans les profondeurs, s’imprime partout, ne s’arrête jamais. « Comment peux-tu dire : “Que peut bien avoir de spécial ce ‘je t’aime’?” Son origine est éternelle. Dans le “Je t’aime”, le Père
céleste m’a engendré et, dans le “Je t’aime”, le Saint Esprit a opéré, dans le “Je t’aime”, l’éternel Fiat a réalisé la Création et, dans le “Je t’aime”, J’ai pardonné à l’homme pécheur et Je l’ai racheté. Dans le “Je t’aime”, l’âme trouve tout en Dieu et Dieu trouve tout en l’âme. Le “Je t’aime” a une valeur infinie, il est plein de vie et d’énergie, il ne se fatigue jamais, il surpasse tout et triomphe de tout. Par conséquent, ce “je t’aime” adressé à Moi, Je veux le voir sur tes lèvres, dans ton cœur, dans l’envol de tes pensées, dans les gouttes de ton sang, dans tes peines et tes joies, dans la nourriture que tu manges : en tout. La vie de mon “Je
t’aime” sera très très longue en toi. Et mon Fiat qui règne dans ta volonté met sur ton “je t’aime” le sceau du divin “Je t’aime”. » Après, un soleil situé à un point extrêmement élevé apparut dans mon esprit. Sa lumière était inaccessible. De son centre s’échappaient
continuellement de petites flammes, chacune contenant un “je t’aime”. En sortant, ces flammes se déployaient autour de la lumière inaccessible. Elles étaient reliées par un fil de lumière à cette lumière inaccessible qui nourrissait leur vie. Ces petites flammes étaient si
nombreuses qu’elles remplissaient le Ciel et la terre. J’ai cru voir notre Dieu comme le commencement de tout, et les petites flammes représentant toute la création comme un enfantement divin de pur amour. Moi aussi j’étais une petite flamme. Et mon doux Jésus voulut que je passe par chacune des autres petites flammes afin d’y placer un second “je t’aime”. Je ne sais comment, je me suis retrouvée hors de mon corps pour circuler au milieu de ces flammes et imprimer mon “je t’aime” sur chacune d’elles. Mais il y en avait tellement que je me suis perdue. Cependant, une force suprême poursuivit la tournée pour placer mes “je t’aime”.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le vainqueur de Satan
Jésus dit :
“Je suis Celui qui a vaincu Satan.
Il m’a causé d’infinis tourments depuis le jour où je vins en ce monde, déchaînant contre moi la haine du pouvoir aveugle et avide qui s’imagine toujours qu’on va lui enlever ses biens obtenus par l’usure, excitant contre moi la classe dirigeante indigne qui sentait le reproche de mes mérites. Même ma parole était un reproche. Mais je ne parlais pas encore que déjà je blessais, parce que la sainteté est une forme de réprimande envers les indignes. Il fit se lever contre moi des ennemis et des traîtres et poussa disciples et amis à douter de moi. Il m’a circonvenu au désert, écrasé par ses terreurs au Gethsémani. Et non content, il continue de me voler sans cesse en séduisant le cœur des humains.
La bataille entre moi et lui n’aura pas de fin jusqu’au jour où l’humanité sera jugée dans toute sa multitude. Et la victoire finale sera mienne et éternelle. Le Fauve infernal, toujours vaincu et d’autant plus féroce qu’il a été vaincu, me déteste d’une haine infinie et bouleverse la Terre pour blesser mon cœur. Mais je suis le Vainqueur de Satan. Je passe là où il souille avec le feu de l’amour pour purifier. Et si, avec une patience inépuisée, je n’avais pas continué mon œuvre de Maître et de Rédempteur, vous seriez désormais tous des démons.
Pour vous purifier du plus grand péché, j’ai obéi au désir du Père. Le plus grand péché était la désobéissance au commandement de Dieu. C’est d’elle que sont venus la soif de pouvoir, l’orgueil et la concupiscence. Les trois Furies qui vous tiennent toujours en leur pouvoir quand vous ne savez pas les anéantir par une vie vécue en Dieu. J’ai réparé par mon obéissance la désobéissance initiale.
Pour vous purifier des autres péchés, j’ai pris sur moi les misérables vêtements d’iniquité qui étaient les vôtres et, pour leur enlever l’iniquité de toute la lignée des humains, je les ai trempés dans mon Sang et je les y ai nettoyés.
La gloire est venue après. Mais d’abord, il y eut la douleur. Le droit de juger est venu après. Mais d’abord, il y eut le devoir d’expier. Après, je devins le fondateur du nouveau Temple dans lequel se trouve la source très sainte de l’Esprit septiforme. Mais d’abord, je dus être la Victime immolée pour purifier la Maison de Dieu.
Y pensez-vous, ô prêtres, à qui pèse le joug léger de l’observance de votre devoir ? Pensez-vous que ce fut facile pour moi d’être Prêtre ? Et lequel d’entre vous, quoiqu’accablé de soucis, est accablé de tourments pareils aux miens ? Savez-vous que ces âmes que je vous confie sont la part que j’ai acquise par ma mort ? Faites en sorte qu’elles ne se perdent pas. Arrachez-les à Satan au prix de votre vie comme je les lui arrachai au prix de la mienne.
Pour apprendre, vous n’avez qu’à m’étudier. Il n’est pas nécessaire d’être des savants. Soyez seulement des chercheurs de Dieu et Dieu, moi, je vous illuminerai.”
Les Cahiers de 1943, 3 décembre