En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! Mc 3, 11
Lorsque la créature reconnaît notre Volonté, qu’elle l’aime et veut faire sa vie en elle, cette créature s’épanche dans son Dieu et Dieu s’épanche lui-même dans cette créature.
Le livre du Ciel Tome 36, 30 octobre 1938
Ma fille, tu dois savoir que lorsque la créature reconnaît notre Volonté, qu’elle l’aime et veut faire sa vie en elle, cette créature s’épanche dans son Dieu et Dieu s’épanche lui-même dans cette créature. Avec cet épanchement mutuel, Dieu fait sienne la créature, la fait participer à tous ses actes, se repose dans la créature, la nourrit et la fait grandir toujours davantage dans ses actes. Et la créature fait sien Dieu, elle sent partout sa présence et prend son repos dans celui qui l’aime et qui forme sa vie et la vie de toutes choses. De plus, comme la créature accomplit son acte dans notre Fiat, nous sentons le lien de tous les êtres créés. Dans cet acte, elle veut nous donner et nous faire trouver toutes les créatures et toutes choses. Cette créature semble faire que tous les êtres nous rendent visite pour que tous nous reconnaissent, nous aiment, et fassent leur devoir envers leur Créateur. Et cette créature se fait le substitut de tous, aime pour tous et en toute chose. Rien ne doit nous manquer en un seul acte accompli dans notre Vouloir ; sinon, nous ne pouvons pas dire que c’est notre acte. Notre Volonté, pour son décorum et son honneur, offre à la créature tout ce que les autres créatures et toute la Création devraient nous rendre s’ils avaient la raison.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Voici mes apôtres. Ils sont autant de Christ, car je les ai choisis pour cela. Adressez-vous à eux en toute confiance. Ils ont appris de moi tout ce dont vous avez besoin pour vos âmes… »
Les apôtres regardent Jésus d’un air effaré. Mais lui sourit et poursuit :
« … et ils apporteront à vos âmes la lumière des étoiles et le rafraîchissement de la rosée pour vous empêcher de languir dans les ténèbres. Ensuite, je viendrai et je vous procurerai la plénitude du soleil et des flots, ainsi que toute la sagesse pour vous rendre forts et heureux d’une force et d’une joie surnaturelles. Paix à vous, mes enfants. D’autres m’attendent, qui sont plus malheureux et plus pauvres que vous. Mais je ne vous laisse pas seuls. Je vous laisse mes apôtres, et c’est comme si je laissais les fils de mon amour aux soins des plus affectueuses et des plus sûres des nourrices. »
Jésus fait un geste d’adieu et de bénédiction et s’éloigne en fendant la foule qui refuse de le laisser partir. C’est alors que se produit le dernier miracle, celui d’une petite vieille à demi paralysée, amenée là par son petit-fils. Elle agite joyeusement son bras droit jusqu’alors inerte et s’exclame :
« Il m’a effleurée de son manteau et me voilà guérie ! Je ne le lui demandais même pas, parce que je suis vieille… mais il a eu pitié de mon désir secret. Il m’a effleuré le bras de son manteau, d’un pan de son manteau, il m’a guérie ! Ah, quel grand fils a eu notre saint David ! Gloire à son Messie ! Voyez donc ! Regardez ! Ma jambe bouge elle aussi, comme mon bras… Oh ! Je suis comme à vingt ans ! »
L’affluence d’un grand nombre de personnes vers la vieille femme, qui crie son bonheur à pleine voix, permet à Jésus de se dégager sans en être empêché. Les apôtres le suivent. Tome 3 – ch 166.2