Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. Mc 1, 27
Elle exerce sa domination qui s’étend dans l’esprit, dans les paroles, dans le cœur et l’être tout entier de la créature…
Le livre du Ciel Tome 30, 12 janvier 1932
Ma bienheureuse fille, courage, ne t’afflige pas tant ; pour le moment, je veux que ton ciel soit ma Divine Volonté. Elle sera ta céleste Patrie sur la terre et ne manquera pas de te réjouir et de te donner également les joies pures d’en haut. Là où elle règne, ma Volonté a le pouvoir de faire usage de bien des modes pour donner de nouvelles surprises de joies et de satisfactions afin que l’âme qui la possède puisse avoir son Paradis sur la terre. Elle exerce sa domination qui s’étend dans l’esprit, dans les paroles, dans le cœur et l’être tout entier de la créature, même dans le plus petit mouvement ; et, oh ! que sa domination est douce. Elle est domination et vie, domination et force, domination et lumière qui dispersent les ténèbres. Elle enlève les barrières qui peuvent empêcher le bien, et son règne met les ennemis en fuite. Bref, la créature se sent portée par la domination de la Divine Volonté et sous son règne la créature reste maîtresse d’elle-même, de ses actes et de la Divine Volonté elle-même qui bien qu’elle domine et règne, est d’une suavité, d’une force et d’une douceur telles qu’elle s’unit à la créature et veut que les deux règnent ensemble. Parce que son règne est pacifique, ma Volonté donne à tous les actes de la créature le baiser de paix. Ce baiser, suave et doux, captive la volonté humaine dans la Volonté divine et elles étendent ensemble leur règne pour former le Royaume divin dans les profondeurs de l’âme. Il n’existe rien de plus beau, de plus cher, de plus grand et de plus saint que de sentir la domination de ma Volonté couler dans tous les actes. Et dans l’être tout entier de la créature, je pourrais dire que le ciel vient en second après le règne de ma Volonté au cœur de la créature qui est encore en chemin, parce que dans les saints, ma Volonté n’a plus rien à ajouter et il ne lui reste plus qu’à les féliciter éternellement. Au contraire, dans l’âme qui est encore en route, il y a les œuvres que ma Volonté peut accomplir dans l’âme, une vie nouvelle qu’elle peut infuser, des conquêtes nouvelles à obtenir afin d’agrandir et d’étendre encore son empire. La domination totale de ma Divine Volonté dans la créature est notre victoire continuelle.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Femme, amène-le-Moi.”
La femme le pousse et le traîne pendant que le pauvret tremble plus fort. Le chef de la synagogue avertit Jésus : “Attention ! Le démon va le tourmenter … et alors il s’excite, griffe et mord”. La foule s’écarte en se pressant contre les murs. Les deux sont désormais en face l’un de l’autre.
Un instant de résistance. Il semble que l’homme habitué au mutisme hésite à parler et gémit. Puis la voix s’articule : “Qu’y-a- t-il entre nous et Toi Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter ? Nous exterminer, Toi, le Maître du Ciel et de la terre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Personne, dans la chair, ne fut plus grand que Toi parce que dans ta chair d’homme, est renfermé l’Esprit du Vainqueur Éternel. Déjà tu m’as vaincu dans…”
“Tais-toi, sors de lui, Je te le commande.”
L’homme est pris d’une agitation étrange. Il s’agite par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraite en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine et puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri. Tome 1, chapitre 59.