Vendredi 10 janvier 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 5, 12-16
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. » De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

 

De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Lc 5, 16
Si tu savais combien j’ai souffert dans ma vie publique lorsque des aveugles, des muets, des lépreux, etc., se présentaient devant moi…

 

Le livre du Ciel Tome 24, 7 juillet 1928
Si tu savais combien j’ai souffert dans ma vie publique lorsque des aveugles, des muets, des
lépreux, etc., se présentaient devant moi… Je reconnaissais en eux les exhalaisons de la volonté humaine et comment l’homme, sans ma Volonté, devient difforme dans son âme et dans son corps. De fait, mon Fiat seul a la vertu de préserver notre Œuvre entière, fraîche et
magnifique telle qu’elle est sortie de nos mains créatrices. Après quoi, accompagnant mon doux Jésus dans la petite chambre de Nazareth pour suivre ses actes, je me disais : « Mon bien-aimé Jésus avait assurément le Royaume de sa Volonté durant sa vie cachée. La Dame souveraine possédait son Fiat, il était la Divine Volonté elle-même, et saint Joseph, au milieu de ces mers de lumière, comment pouvait-il ne pas se laisser dominer par cette très sainte Volonté ? » Je pensais à cela lorsque mon très grand Bien, Jésus, soupirant tristement, me dit intérieurement : Ma fille, il est vrai que la Divine Volonté régnait dans la maison de Nazareth sur la terre comme elle règne au Ciel. Ma céleste Maman et moi ne connaissions pas d’autre Volonté, et saint Joseph vivait dans les reflets de notre Volonté. Mais j’étais comme un roi sans peuple, isolé, sans cortège, sans armée, et ma Maman était comme une reine sans enfants, car elle n’était pas entourée d’enfants dignes d’elle et à qui elle pouvait
confier sa couronne de reine afin que les descendants de ses nobles enfants soient des rois et des reines. Et j’avais la tristesse d’être un roi sans peuple ; et si ceux qui m’entouraient pouvaient être appelés un peuple, c’était un peuple malade, des aveugles, des muets, des sourds, des infirmes, d’autres couverts de plaies. C’était un peuple qui m’apportait le déshonneur et non l’honneur ; de plus, il ne me connaissait même pas et ne voulait pas me connaître. Je n’étais donc roi que pour moi-même, et ma Maman était une reine sans la longue génération de sa descendance d’enfants royaux.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Au milieu des fleurs innombrables qui parfument le sol et égayent la vue, se dresse l’horrible spectre d’un lépreux, couvert de plaies qui exhalent une odeur fétide, rongé par la lèpre.
Les gens crient, épouvantés, et se retirent de nouveau sur les premières pentes de la montagne. Certains prennent même des pierres pour les lancer à l’imprudent. Mais
Jésus se retourne, les bras ouverts, en criant : “Paix ! Restez où vous êtes et n’ayez pas peur. Déposez les pierres. Ayez pitié de ce pauvre frère. Lui aussi est fils de Dieu.”
Les gens obéissent, subjugués par l’autorité du Maître. Lui s’avance à travers les hautes herbes fleuries jusqu’à quelques pas du lépreux qui, à son tour, s’est approché quand il a compris que Jésus le protégeait. Arrivé près de Jésus, il se prosterne et l’herbe fleurie l’accueille et le submerge comme une eau fraîche et parfumée. Les fleurs qui ondoient semblent étendre un voile sur les misères qu’elles cachent. Seule la voix lamentable qui en sort rappelle qu’il y a là un pauvre être. Elle dit :
“Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Aie aussi pitié de moi !”
 Jésus répond :
“Lève ton visage et regarde Moi. L’homme doit savoir regarder le Ciel quand il y croit. Et toi, tu crois, puisque tu l’implores.”
Les herbes remuent et s’ouvrent de nouveau. Le visage du lépreux apparaît comme la tête d’un naufragé qui émerge de la mer, sans cheveux et sans barbe. Un crâne où il resterait encore de l’épiderme. Cependant Jésus ose poser la pointe de ses doigts sur ce front, là où il est net, sans plaies, où il n’y a qu’une peau cireuse, écailleuse entre deux érosions purulentes dont l’une a détruit le cuir chevelu et dont l’autre a ouvert un trou là où se trouvait l’œil droit. Je ne saurais dire si dans cet énorme cavité qui s’étend de la tempe au nez en mettant à nu le zygoma [2] et les cartilages du nez, remplie de saleté, il y a encore ou non le globe oculaire.
Jésus dit, en tenant sa belle main appuyée par son extrémité, là :
“Je le veux. Sois purifié[3].”    
Comme si l’homme n’était pas rongé par la lèpre et couvert de plaies, mais seulement recouvert de crasses sur lesquelles on aurait versé un détergent liquide, voilà que la lèpre disparaît. Tout d’abord les plaies se ferment, la peau redevient claire, l’œil droit réapparaît entre les paupières qui se sont reformées, les lèvres se referment sur les dents jaunâtres. Seuls les cheveux et la barbe restent absents avec de rares touffes de poils là où il y avait encore un reste d’épiderme sain.    Tome 3, chapitre 175.