En ce temps-là, lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Lc 4, 18
Ainsi, m’étendant sur tous, Je donnais à certains le pardon pour leurs péchés, à d’autres la victoire sur leurs passions et à d’autres la force dans les conflits.
Le livre du Ciel Tome 15, 23 décembre 1921
« Jésus, que même mon sommeil soit dans ta Volonté, que ma respiration soit transformée en la tienne, si bien que ce que tu faisais lorsque tu dormais, je le fasse moi aussi. Mais, est-ce que mon Jésus dormait vraiment ? » Jésus me revint et ajouta : « Ma fille, mon sommeil était très bref, mais Je dormais. Et Je ne dormais pas pour moi-même, mais pour les créatures. Étant la Tête du Corps Mystique, Je représentais toute la famille humaine et J’étendais mon Humanité sur tous pour leur donner le repos. Je voyais toutes les créatures couvertes d’un manteau d’inquiétudes, de conflits et d’agitations. Je voyais celles qui tombaient dans le péché et celles qui étaient tristes. celles qui étaient dominées par la tyrannie de leurs passions et qui en restaient bouleversées celles qui voulaient faire le bien et qui luttaient pour l’accomplir. En un mot, il n’y avait aucune paix parce que la paix véritable est obtenue seulement lorsque la volonté de la créature retourne à sa source : la Volonté de son Créateur. En dehors de son centre, de son origine, la créature ne connaît aucune paix. Pendant mon sommeil, mon Humanité s’étendait sur tous, les enveloppant comme d’un manteau, à la manière d’une poule gardant ses poussins sous ses ailes maternelles pour les faire dormir. Ainsi, m’étendant sur tous, Je donnais à certains le pardon pour leurs péchés, à d’autres la victoire sur leurs passions et à d’autres la force dans les conflits. À tous, Je donnais la paix et le repos. Afin de leur prêter courage et de les libérer de la peur, Je faisais cela en dormant. Qui peut craindre une personne qui dort ? Le monde n’a pas changé. En effet, plus que jamais il est dans un état de conflits. Voilà pourquoi Je désire qu’il se repose dans ma Volonté afin qu’il puisse bénéficier des effets du sommeil de mon Humanité. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
J’entends, de sa belle voix, lire le passage d’Isaïe cité par l’Évangile : “L’esprit du Seigneur est sur moi… [3]“ Et j’entends le commentaire qu’il en fait en se donnant pour “le porteur de la Bonne Nouvelle, de la loi d’amour qui remplace l’ancienne rigueur par la miséricorde, pour qu’obtiennent le salut tous ceux dont la faute d’Adam rend l’esprit malade et, par contrecoup, la chair, car le péché engendre le vice, et le vice la maladie même physique. Et pour que tous ceux que retient prisonniers l’Esprit du mal obtiennent leur libération. Je suis venu pour rompre ces chaînes et rouvrir le chemin du Ciel, pour donner la lumière aux âmes aveuglée et l’ouïe aux âmes sourdes. Il est venu le temps de la Grâce du Seigneur. Elle est parmi vous, c’est Elle qui vous parle. Les Patriarches ont désiré voir ce jour, dont la voix du Très-Haut a proclamé l’existence et dont les Prophètes ont prédit le temps. Et déjà portée à leur connaissance par une action surnaturelle, ils savent que l’aube de ce jour s’est levée et que leur entrée au Paradis est proche désormais. Ils en exultent, dans leurs esprits, les saints auxquels il ne manque que ma bénédiction pour être citoyens du Ciel. Vous le voyez. Venez à la Lumière qui s’est levée. Dépouillez-vous de vos passions, afin d’avoir l’agilité qu’il faut pour suivre le Christ. Tome 2, chapitre 106.