En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
« Nous avons trouvé le Messie » Jn 1, 41
Quand je suis sorti de ma retraite et que je me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie…
Le livre du Ciel Tome 30, 20 mars 1932
Quand je suis sorti de ma retraite et que je me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur, malgré que je me sois fait connaître, j’ai attiré sur moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la mort même. Tous ces maux qui sont tombés sur moi en avalanche ont commencé lorsque je me suis fait connaître, que j’ai affirmé qui j’étais réellement, le Verbe éternel descendu du ciel pour les sauver. Cela est si vrai que lorsque j’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui j’étais, personne ne me calomniait ni ne me voulait du mal. En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi. Mais cela était nécessaire pour me faire connaître, sinon je serais reparti pour le ciel sans avoir accompli ce pour quoi je suis venu sur terre. Au contraire, en me faisant connaître, bien que j’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges, et ma connaissance a poussé mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à me donner la mort sur la croix. Mais j’ai obtenu ce que je voulais : que beaucoup allaient me connaître parmi tant d’autres qui ne voulaient pas me connaître, et accomplir ma Rédemption. Je savais qu’en me faisant connaître la perfidie et l’orgueil des Hébreux allaient faire tout cela. Mais il était nécessaire que je me fasse connaître parce qu’une personne ou un bien qui n’est pas connu ne peut pas être porteur de vie ou de bien. Le bien et les vérités qui ne sont pas connus demeurent empêchés en eux-mêmes comme ces mères stériles qui s’éteignent avec leur génération. Tu vois donc combien il est nécessaire que l’on sache que je peux donner le Royaume de ma Divine Volonté, et que je veux le donner. Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les hommes de la barque, s’imaginant je ne sais quoi, foncent à coups de rames, et la barque avance plus rapidement qu’avec la voile, qu’ils amènent, peut-être pour faire plus vite. Quand ils sont à une dizaine de mètres du rivage, Jean n’attend plus. Il enlève son manteau et son long vêtement et les jette sur la grève. Il quitte ses sandales, il lève son vêtement de dessous en le ramenant d’une main jusqu’à l’aine et descend dans l’eau, à la rencontre de ceux qui arrivent.
“Pourquoi n’êtes-vous pas venus tous deux ?” demande André. Pierre, boudeur, ne dit rien.
“Et toi, pourquoi n’es-tu pas venu avec moi et Jacques” répond Jean à André.
“Je suis allé pêcher. Je n’ai pas de temps à perdre. Tu as disparu avec cet homme…” “Je t’avais fait signe de venir. 48.3 – C’est bien Lui. Si tu entendais ces paroles !… Nous sommes restés avec Lui toute la journée et jusque tard dans la nuit. Maintenant, nous sommes venus vous dire : “Venez”
“C’est bien Lui ? Tu en es certain ? Nous l’avons à peine vu alors, quand le Baptiste le montra.”
“C’est Lui. Il ne l’a pas nié.”
“N’importe qui peut dire ce qui l’arrange pour s’imposer aux gens crédules. Ce n’est pas la première fois…” bougonne Pierre mécontent.
“Oh! Simon ! Ne parle pas comme çà ! C’est le Messie ! Il sait tout ! Il t’entend !” Jean est affligé, consterné par les paroles de Simon Pierre.
“Allons ! Le Messie ! Et c’est justement à toi qu’il se montre et à Jacques et à André ! Trois pauvres ignorants ! Il viendra bien autrement le Messie ! Et il m’entend ! Mais, viens, pauvre gosse ! Les premiers soleils printaniers t’ont donné sur la tête. Allons, viens travailler. Ça vaudra mieux. Laisse-là tous ces boniments.”
“C’est le Messie, je te le dis. Jean disait des choses saintes, mais celui-là parle de Dieu. Qui n’est pas le Christ ne peut dire de semblables paroles.” 48.4 – “Simon, moi je ne suis pas un enfant. Je suis plus âgé et je suis calme et réfléchi. Tu le sais, J’ai peu parlé, mais j’ai beaucoup écouté pendant ces heures où nous sommes restés avec l’Agneau de Dieu. Tome 1, chapitre 48.