Dimanche 15 décembre 2024 - 3ᵉ dimanche de l’avent - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 3, 10-18
En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

 

Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle. Lc 3, 18
Cette bonne nouvelle est annoncée, le peuple l’attend avec un grand désir.

 

Le livre du Ciel Tome 21, 16 mars 1927
J’agis comme un roi dont le peuple s’est rebellé contre ses lois. Faisant usage de sa puissance, il met celui-ci en prison, envoie celui-là en exil, et enlève à cet autre tous ses biens. Bref, chacun a ce qu’il mérite selon la justice. Après un temps, le roi éprouve de la compassion pour son peuple. Dans sa tristesse, il choisit un de ses plus fidèles ministres et lui dit : « Tu as ma confiance, et j’ai décidé de te confier le mandat de rappeler ces pauvres exilés, de libérer les prisonniers et de rendre à tous les possessions que je leur avais prises ; et s’ils me sont fidèles, je redoublerai leurs biens et leurs bienfaits. » Le roi et son fidèle ministre discutent donc longuement et tout est changé, d’autant que ce ministre était toujours auprès du roi en le priant pour son peuple afin qu’il lui accorde la grâce du pardon et de la réconciliation. Ainsi, après avoir tout arrangé ensemble dans le secret, ils appellent les autres ministres
et leur donnent l’ordre d’annoncer au peuple, aux prisonniers et aux exilés la bonne nouvelle que le roi veut faire la paix avec eux, qu’il veut que chacun reprenne sa place et retrouve tous les biens que le roi veut leur donner. Cette bonne nouvelle est annoncée, le peuple l’attend avec un grand désir et chacun se dispose par ses actes à recevoir sa liberté et le Royaume perdu. Et pendant qu’il répand cette bonne nouvelle, le fidèle ministre est toujours en contact avec le roi, le pressant par d’incessantes prières afin que le peuple reçoive les bienfaits qu’ils ont tous deux décidé de lui accorder. C’est exactement ce que j’ai fait. Car ce
qui peut être accompli dans le secret de l’amour et de la souffrance entre deux êtres qui s’aiment vraiment ne peut pas l’être avec un grand nombre. Une douleur secrète et l’amour de ton Jésus unis à une âme que je choisis possèdent un tel pouvoir : moi, celui de donner, et elle, de supplier pour obtenir ce qui est nécessaire.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Pendant que j’observe tout cela, je vois la scène envahie de gens le long de la rive droite du Jourdain – par rapport à moi. Il y a beaucoup d’hommes habillés de façon très variée. Certains me paraissent être des gens du peuple, d’autres des riches, sans oublier certains que je crois être des pharisiens au vu de leur vêtement orné de franges et de galons.
       Au milieu d’eux, debout sur un rocher, se tient un homme en qui je reconnais aussitôt Jean-Baptiste – c’est pourtant la première fois que je le vois. Il s’adresse à la foule, et je peux vous assurer que sa prédication manque plutôt de douceur ! Jésus a appelé Jacques et Jean “ les fils du tonnerre ”. Mais alors, comment appeler cet orateur passionné ? Jean-Baptiste mérite le nom de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre, tant ses paroles et ses gestes sont véhéments et sévères.
       Il annonce le Messie et exhorte à préparer les cœurs à sa venue en se débarrassant de ce qui les encombre et en redressant les pensées. Mais c’est un langage frénétique et rude. Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus sur les plaies des cœurs. C’est un chirurgien qui les met à nu, fouille et taille sans pitié.
 45.3 Pendant que je l’écoute – je ne rapporte pas ses paroles parce que ce sont celles des évangiles, mais amplifiées avec impétuosité –, je vois mon Jésus s’avancer sur un sentier qui longe la frange herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain. (Ce chemin de campagne, plus sentier que chemin, semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui l’ont parcouru pendant des années et même des siècles pour atteindre le passage où le fond du lit se relève et permet de passer à gué. Il continue de l’autre côté du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre rive). Tome 1, chapitre 45.