L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu.
Les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu. Lc 3, 6
Ma Volonté aplanit les montagnes de ses passions de telle sorte qu’elle est complètement nivelée.
Le livre du Ciel Tome 12, 12 mars 1919
Ma fille, l’âme qui ne vit pas dans ma Volonté est à l’image de la surface terrestre. Ses actions humaines la maintiennent en mouvement continuel. Ses faiblesses, ses passions et ses défauts sont montagnes et les enfoncements où se forment des antres du vice. Ses mouvements causent en elle des zones d’obscurité et de froideur. Seulement une petite quantité de lumière lui parvient que les montagnes de ses passions la bloquent. Que de misères ! Par contre, l’âme qui vit dans ma Volonté demeure immobile. Ma Volonté aplanit les montagnes de ses passions de telle sorte qu’elle est complètement nivelée. Ainsi, le soleil de ma Volonté brille sur elle comme il le veut. Il n’y a pas d’endroits cachés où sa lumière ne brille pas. Pourquoi donc t’étonner que Je rende l’âme qui vit dans ma Volonté plus sainte en une seule journée que pendant cent ans pour l’âme qui n’y vit pas ? »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vous rappelle le splendide éloge que j’ai fait de saint Jean-Baptiste: “Qu’êtes-vous donc allés voir au désert ? Un roseau agité par les vents ? ” Il est sous-entendu qu’ils ne sont pas allés voir un roseau inutile et irréfléchi, mais plus qu’un homme, plus qu’un prophète. Un “ange”. Par sa fermeté à servir le Seigneur de sa naissance à sa mort, cet “ange″ mérita de préparer les voies du Seigneur. Les cahiers 11 février 1946