En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. Mt 7, 24
Lorsqu’un bien est connu et mis en pratique, il a la vertu de former la substance de la vie du bien qui est connu.
Le livre du Ciel Tome 32, 21 octobre 1932
Lorsque nous accomplissons une œuvre, nous la remplissons à l’extérieur comme à l’intérieur de nos créations et de notre vie ; si bien qu’il ne doit pas y avoir une particule de son être qui ne ressente la vie et la force de nos œuvres créatrices. C’est pourquoi nous aimons tant la créature qui est notre œuvre, et nous laissons en elle notre vie pour préserver ce que nous avons créé. C’est pourquoi quiconque ne sent pas en lui la vie de ma Volonté la connaît en théorie, mais non en pratique. Lorsqu’un bien est connu et mis en pratique, il a la vertu de former la substance de la vie du bien qui est connu. Sinon, le bien resterait sans être mis en pratique, comme une peinture qui n’ayant pas la vie, n’a pas la vertu de former sa vie en qui la regarde. Ma Volonté est vie. Nos œuvres sont des œuvres vivantes, non des œuvres mortes. Cependant, pour celui qui ne les connaît pas, ne cherche pas à les connaître, et ne les met pas en pratique, ces œuvres sont pour lui sans vie, comme des œuvres mortes. C’est par conséquent dans la mise en pratique que j’attends la créature afin de réaliser, de former, de faire grandir la vie de mon Vouloir et de rendre vivantes nos œuvres dans la créature.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la bien plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon. Même ces choses ont leur volonté. Mais en vérité je vous le dis que bien malheureux est celui qui s’y soumet. Vous m’appelez : Messie et Seigneur. Vous dites que vous m’aimez et vous m’acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l’amour. Mais en vérité je vous dis que parmi vous, tous n’entreront pas dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples il y en aura qui n’y entreront pas parce que beaucoup feront leur volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père. Ce ne sont pas ceux qui me disent : “Seigneur ! Seigneur !” qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu. Tome 3, chapitre 175.