De l’Évangile Luc 21, 25-28.34-36
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Restez éveillés et priez en tout temps. Lc 21, 36
Que le murmure de la prière soit continuel…
Le livre du Ciel Tome 20, 1ᵉʳ novembre 1926
Oh ! comme ma Volonté dans la mer chante les louanges, aime et glorifie notre puissance, notre force, notre mouvement éternel qui jamais ne s’arrête. Et si notre justice forme ses
justes vagues mugissantes pour renverser cités et gens, comme une mer paisible après la tempête, notre paix n’est jamais troublée, et ma Volonté, voilée par les eaux de la mer, dit à l’homme : ‘Sois pur comme ces eaux cristallines. Mais si tu veux être pur, va toujours vers le ciel, sinon tu vas te putréfier, tout comme ces eaux très pures se putréfieraient si elles n’étaient pas toujours en mouvement. Que le murmure de la prière soit continuel si tu veux être fort et puissant comme moi, si tu veux renverser les ennemis les plus forts et ta volonté
rebelle qui m’empêchent de me dévoiler et de sortir de cette mer pour venir régner et étendre en toi la mer paisible de ma grâce. Est-il possible que tu veuilles rester en dessous de cette mer qui me glorifie tant ?’ Toi aussi, créature, chante les louanges, aime et glorifie notre pureté, notre puissance, notre force et notre justice, en restant unie à ma Volonté qui t’attend dans la mer comme sa propre fille ; ainsi que notre mouvement éternel envers les créatures pour leur bien, et que le murmure continue de notre amour à travers les choses créées, qui, en murmurant son amour, veut le retour du murmure d’amour continu des créatures. Et
prie ma Volonté de leur donner les qualités divines qu’elle exerce dans la mer, pour qu’elle puisse venir régner parmi celles qui la rejettent maintenant dans toute la Création. Si tu veux savoir ce que ma Volonté fait dans toute la Création, parcours-la, et mon Fiat, trouvant sa fille Dans toutes les choses créées, se dévoilera et te dira ce qu’il fait pour la divine Majesté, ainsi que l’appel et les leçons qu’il veut donner aux créatures.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le bonheur du Ciel
L’Esprit Saint dit :
[…] « Accueillir la Vie divine signifie mettre en valeur la vie humaine, la rendre apte à des œuvres surnaturelles. Etre appelé par son nom et répondre à l’appel de Dieu, signifie faire ce que l’Homme‑Dieu a fait, et ce qu’il est possible de faire. Car rachetés et sauvés par lui, vous avez en vous des éléments surnaturels, surtout la Grâce, par lesquels vous pouvez vivre en hommes justes, vous sanctifier, et ensuite monter au Ciel avec votre esprit et votre chair réunis. Monter au degré de gloire mérité en répondant au don que le Christ vous fait individuellement.
Il ne faut pas dire ni penser qu’au Ciel, bien qu’il y ait plusieurs demeures, c’est‑à‑dire divers degrés de gloire, la récompense des bienheureux soit plus grande ou moins grande. Non. La gloire à laquelle votre Père du Ciel vous a prédestinés, c’est de vivre avec lui dans son Tabernacle. Le bonheur du Ciel, c’est de voir Dieu face à face. Or les bienheureux seront tous également comblés de cette vision. Le degré est différent parce que le don du Christ n’est pas prodigué à tous en mesure identique. Chacun en reçoit assez pour atteindre le degré que la Sagesse éternelle, depuis toujours, connaît comme atteignable par cette créature particulière. Par conséquent la récompense va être la même pour tous. Tous ces gens trouveront leur trésor au Ciel, qu’il s’agisse d’un serviteur esclave ou d’un roi puissant, d’un docteur de l’Eglise ou d’un pauvre analphabète qui ne sait rien sauf les vérités essentielles de la religion et les oraisons les plus simples et ordinaires, et mêmes celles‑là pas toujours bien. En effet, en vivant selon la justice, c’est avec le même respect et la même vénération que ces gens utilisent et font fructifier les talents que Dieu leur a confiés. La mesure de leur justice correspond à l’appel de Dieu et au don qui l’accompagne, don proportionné à la mission particulière que chacun a dans le monde. Ils trouveront donc leur trésor au Ciel.
Les saints du Ciel ne sont pas tous des apôtres, ni tous des prophètes, ni tous des évangélistes ou des prêtres. Les bienheureux ne sont pas tous des ermites, ou des pénitents, ou des martyrs de la foi. Les 144.000 dont parle l’apôtre Jean, la foule immense que personne ne pouvait compter, de toute nation et tribu, de tout peuple et de toute race, cette foule n’est pas constituée uniquement de vierges, ou de parents, ou d’enfants innocents. Le Corps mystique est composé de toute sorte de membres qui dans l’Eglise militante soupirent et souffrent pour engendrer en eux‑mêmes le Christ, l’engendrer “ par l’unité de la foi et celle de la connaissance du Fils de Dieu ”, et parvenir ainsi “ à l’homme parfait, à la mesure de l’âge plein du Christ ”. Une perfection semblable à celle du Père, que Jésus a proposée aux hommes comme mesure parfaite des enfants de Dieu. »
Leçons sur l’Épître de saint Paul aux Romains, Leçon n° 34