Lundi 25 novembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Luc 21, 1-4
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. » 
En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Si le Bien-Aimé voit que l’âme lui donne tout d’elle-même, Il saura la récompenser en lui donnant tout de lui …

 

Le livre du Ciel Tome 6, 10 novembre 1903
Seigneur, comment pouvons-nous nous oublier nous-mêmes quand nous nous sentons tant nous-mêmes ? Il ne s’agit pas de quelque chose d’éloigné de nous, séparé de nous, qui peut facilement être oublié. » Jésus reprit : « C’est précisément là le sacrifice du véritable amour : alors qu’on est avec soi-même, on doit vivre de tout ce qui appartient au Bien Aimé. Plus encore, si son moi reviens à la surface, on doit s’ingénier à faire de cela une nouvelle occasion de se consumer pour l’objet aimé. Par contre, si le Bien-Aimé voit que l’âme lui donne tout d’elle-même, Il saura la récompenser en lui donnant tout de lui et en lui permettant de
vivre de sa vie divine. Ainsi, celui qui s’oublie complètement trouve tout. « Il est nécessaire de voir la différence entre ce qu’on oublie et ce qu’on trouve : On oublie ce qui est laid et on trouve ce qui est beau. On oublie la nature et on trouve la grâce. On oublie les passions et on trouve les vertus. On oublie la pauvreté et on trouve la richesse. On oublie la sottise et on trouve la sagesse. On oublie le monde et on trouve le Ciel. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.
       Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.
       Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés.