En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
Ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Lc 20, 36
Ma Résurrection symbolise les saints vivant dans ma Volonté parce que chaque action, chaque mot, chaque pas, etc., qu’ils font dans ma Volonté est une résurrection divine…
Le livre du Ciel Tome 12, 15 avril 1919
« Ah! ma fille, seulement ma Volonté apporte le vrai bonheur. Elle seule procure tous les biens à l’âme, la faisant reine du vrai bonheur. Seules les âmes qui auront vécu dans ma Volonté seront reines auprès de mon trône parce qu’elles seront nées de ma Volonté. Je dois te signaler que les personnes de mon entourage n’étaient généralement pas heureuses. Plusieurs me voyaient sans me connaître parce que ma Volonté n’était pas le centre de leur vie. Seulement celles qui ont eu le bonheur de recevoir la semence de ma Volonté dans leur coeur se disposèrent à la joie de me voir ressuscité. L’apogée de la Rédemption fut ma Résurrection. Plus qu’un soleil resplendissant, ma Résurrection couronna mon Humanité, faisant briller toutes mes actions, même les plus petites. Elle fut une merveille d’une telle splendeur qu’elle stupéfia le Ciel et la terre. La Résurrection est le fondement et l’achèvement de tous les biens. Elle sera la couronne et la gloire de tous les saints. Ma Résurrection est le vrai soleil qui glorifia mon Humanité. Elle est le soleil de la religion catholique, la gloire de tous les chrétiens. Sans elle, la religion aurait été comme le ciel sans soleil, sans chaleur et sans vie. Ma Résurrection symbolise les âmes qui formeront leur sainteté dans ma Volonté. Les saints des siècles passés sont symbolisés par mon Humanité. Quoique abandonnés à ma Volonté, ils n’agissaient pas continuellement en elle.. Ainsi, ils n’ont pas reçu l’empreinte du soleil de ma Résurrection, mais plutôt celle des œuvres de mon Humanité avant la Résurrection. Ces saints sont nombreux. Comme des étoiles, ils formeront un bel ornement dans le ciel de mon Humanité. Les saints dans ma Volonté, symbolisés par mon Humanité ressuscitée, seront peu nombreux. Mon Humanité avant ma mort a été vue par les foules. Mais peu ont vu mon Humanité ressuscitée, seulement les croyants les mieux disposés et, Je peux le dire, seulement ceux qui possédaient le germe de la vie dans ma Volonté. S’ils n’avaient pas eu ce germe, ils auraient manqué de la vision nécessaire pour voir mon Humanité glorieuse et ressuscitée et, par suite, pour être des spectateurs de mon Ascension au Ciel. Ma Résurrection symbolise les saints vivant dans ma Volonté parce que chaque action, chaque mot, chaque pas, etc., qu’ils font dans ma Volonté est une résurrection divine, une empreinte de gloire, une sortie d’eux mêmes et une entrée dans la Divinité.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus commente la pureté de Cécile (2/2)
Jésus dit :
[…] « Valérien vit l’ange gardien de Cécile, il eut le sien et amena Tiburce [Le frère de Valérien] à Dieu. Il l’a vu une fois que la grâce et sa propre volonté l’ont rendu digne de voir l’ange de Dieu. Pourtant, Valérien n’était pas vierge. Il n’était pas vierge. Mais quel mérite a-t-il eu de savoir éradiquer, sous la motion d’un amour surnaturel, toute habitude invétérée de païen ! Le mérite de Cécile est grand, puisqu’elle a su maintenir son affection pour son époux en des sphères toutes spirituelles, avec une virginité doublement héroïque. Le mérite de Valérien est grand, lui qui a su vouloir renaître à la pureté de l’enfance, pour arriver au ciel avec une étole blanche.
Les purs de cœur ! C’est un parterre parfumé et fleuri survolé par les anges. Les forts dans la foi ! C’est la roche sur laquelle ma croix se lève et resplendit. C’est la roche dont chaque pierre est un cœur cimenté à l’autre dans la foi commune qui les unit.
Je ne refuse rien à celui qui sait croire et vaincre la chair et les tentations. Comme à Cécile, je donne la victoire à celui qui croit et qui est pur de corps et d’esprit.
Le pape Urbain a parlé du retour des âmes à la virginité en renaissant et en demeurant en moi. Sachez y parvenir. Il ne suffit pas d’être baptisé pour être vivant en moi. Encore faut-il savoir le rester.
C’est un combat constant contre le démon et contre la chair. Mais vous n’êtes pas seuls à combattre. Votre ange gardien et moi-même sommes avec vous. Et la terre s’acheminerait vers la paix véritable si les premiers à faire la paix étaient les cœurs avec eux-mêmes et avec Dieu, avec eux-mêmes et leurs frères, sans s’enflammer pour ce qui est mal et qui fait toujours aller de mal en pis, comme une avalanche qui, à partir de presque rien, devient une énorme masse.
J’aurais tant à dire aux époux. Mais à quoi bon? J’ai déjà parlé [Dictées du 22 mars et du 21 juin 1944]. On ne veut pas comprendre. Dans ce monde en décadence, non seulement la virginité paraît une obsession anormale mais la chasteté dans le mariage, la continence qui fait de l’homme un Homme et non une bête sauvage, n’est plus considérée autrement que comme de la faiblesse et une infirmité.
Vous êtes impurs et vous suintez l’impureté. Vous ne donnez pas de nom à vos maladies morales. Elles en portent trois, des noms de toujours et pourtant toujours nouveaux : orgueil, cupidité et sensualité. Mais, aujourd’hui, vous avez atteint la perfection en ces trois bêtes féroces qui vous mettent en pièces et que vous recherchez avec une folle avidité.
C’est pour les meilleurs d’entre vous que j’ai livré cet épisode ; pour les autres, cela est inutile : leur âme souillée par la corruption n’en ressent qu’un chatouillement qui les porte à rire. Mais, vous les bons, soyez fidèles. Chantez d’un cœur pur votre foi à Dieu. Il vous consolera en se donnant à vous comme je l’ai dit. Aux meilleurs parmi les bons, j’accorderai la connaissance complète de la conversion de Valérien grâce aux mérites d’une vierge pure et fidèle. »
La Force des Martyrs dans les écrits de Maria Valtorta (Compendium)