Jeudi 21 novembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

PRÉSENTATION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE AU TEMPLE

De l’Évangile de Luc 19, 41-44
Il n’a pas voulu me connaître sous l’aspect de l’Amour et de la Miséricorde.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 21 novembre 1915
 Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus se montra brièvement. Je le suppliai de changer le décret de la divine Justice. Je lui dis : Mon Jésus, je n’en peux plus. Mon pauvre cœur est broyé à cause des si nombreuses tragédies dont on me parle ! Jésus, ce
sont tes chères images, tes enfants bienaimés qui gémissent sous le poids de tant d’instruments presque infernaux ! » Jésus me répondit : « Ah ! Ma fille, les choses terribles qui se déroulent actuellement ne sont qu’une esquisse du dessin. Ne vois-tu pas le grand
cercle que Je trace ? Qu’arrivera-t-il quand J’en viendrai au vrai dessin ? En plusieurs endroits on dira : “Il y avait ici telle ville, il y avait ici tel édifice.” Quelques endroits disparaîtront complètement. Le temps est court. L’homme a atteint le point où je suis forcé de le châtier. Il voulait presque me provoquer, me défier, et Je restais patient. Mais le temps est venu. Il n’a pas voulu me connaître sous l’aspect de l’Amour et de la Miséricorde. Il me connaîtra sous l’aspect de la Justice. Donc, courage, ne perds pas cœur si hâtivement ! »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Présentation de Marie au Temple
Une sonnerie argentine de clochettes, et la porte tourne sur ses gonds. On dirait le timbre d’une cithare pendant que la porte pivote sur ses sphères de bronze. L’intérieur du Temple apparaît, avec ses lampes tout au fond. Un cortège s’avance vers la porte, venant de l’intérieur. C’est un cortège majestueux, accompagné en fanfare de trompettes d’argent, de nuages d’encens et de lumières.
Le voilà sur le seuil de la porte. Celui qui doit être le grand-prêtre se tient à l’avant. C’est un vieillard solennel, vêtu de lin très fin ; sur ce premier vêtement, il porte une tunique plus courte, elle aussi en lin, et sur cette dernière une espèce de chasuble, quelque chose d’intermédiaire entre la dalmatique et l’habit des diacres, multicolore : pourpre et or, violet et blanc y alternent et brillent au soleil comme des joyaux ; sur l’ensemble, deux vrais bijoux brillent plus vivement encore à la hauteur des épaules. Ce sont peut-être des boucles portant un chaton précieux. Sur la poitrine, une large plaque toute étincelante de pierres, soutenue par une chaîne en or. Des pendentifs et d’autres ornements brillent en bas de sa tunique courte, et de l’or luit sur son front au haut d’une coiffure qui me rappelle celle des prêtres orthodoxes, leur mitre étant bombée au lieu d’être pointue comme celle des catholiques.
Ce personnage solennel s’avance, seul, jusqu’au début de l’escalier, sous la lumière dorée du soleil qui le rend encore plus splendide. Les autres attendent, rangés en cercle en dehors de la porte, sous le portique ombragé. A gauche se tient un groupe de jeunes filles en vêtements blancs accompagnées de la prophétesse Anne et d’autres personnes âgées, certainement des maîtresses.
Le grand-prêtre regarde la petite fille et sourit. Elle doit lui paraître bien petite au pied de cet escalier digne d’un temple égyptien ! Il lève les bras vers le ciel, en prière. Tous baissent la tête, comme anéantis devant la majesté sacerdotale en communion avec l’éternelle Majesté.
Puis il fait signe à Marie. Celle-ci se sépare de son père et de sa mère et monte, comme fascinée. Elle sourit. Elle sourit à l’ombre du Temple, là où descend le Voile précieux… Elle arrive en haut des marches, aux pieds du grand-prêtre qui lui impose les mains. La victime est agréée. Quelle hostie plus pure le Temple avait-il jamais vue ?
Il se retourne alors et pose la main sur l’épaule de l’Agnelle immaculée comme pour la mener à l’autel, et la conduit vers la porte du Temple. Avant de la faire entrer, il l’interroge :
« Marie, fille de David, est-ce là ton vœu ? »
Un “ oui ” cristallin lui répond, et il s’écrie :
« Dans ce cas, entre. Marche en ma présence et sois parfaite. »
Marie entre alors, et l’ombre l’engloutit. Le groupe des vierges et des maîtresses, enfin celui des lévites, la dérobent toujours plus aux regards, la séparent… On ne la voit plus…
Avec un son harmonieux, la porte tourne sur ses gonds. Un entrebâillement toujours plus étroit permet d’apercevoir le cortège qui se dirige vers le Saint. Ce n’est maintenant plus qu’une fente, puis plus rien, la porte est close.
Au dernier accord des gonds sonores répond le sanglot des deux vieillards et un même cri :
« Marie ! Ma fille ! »
Puis deux gémissements qui s’entrecroisent : « Anne ! », « Joachim ! », pour conclure :
« Rendons gloire au Seigneur qui la reçoit dans sa maison et la conduit sur ses voies. »
Tout s’achève comme cela.      L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 8.6