En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Lc 17, 33
Tu dois savoir que chaque fois qu’elle fait sa volonté humaine, elle perd la Volonté divine et tous ses biens.
Le livre du Ciel Tome 35, 6 septembre 1937
Ma fille, tous les biens de la créature sont attachés à ma Volonté. Si elle se détache de ma Volonté, tous les biens sont perdus. Tu dois savoir que chaque fois qu’elle fait sa volonté humaine, elle perd la Volonté divine et tous ses biens. Elle perd tout ce qui est beau, tout ce qui est saint et tout ce qui est bon. C’est une perte incalculable. La pauvre créature est jetée dans la plus terrible misère, elle perd ses droits sur tout ce qui est bon et elle est constamment malheureuse. Même si elle semble avoir des biens, ce n’est qu’en apparence : ils finissent par la torturer entièrement. Par contre, chaque fois qu’elle décide de faire ma Divine Volonté avec fermeté, elle perd sa volonté humaine avec ses misères et ses passions. Elle perd tous les maux, les misérables guenilles et les vêtements dégoûtants que la volonté humaine avait formés. Quelle heureuse perte ! Perdre des maux et des misères est une gloire et une victoire. Mais perdre des biens, c’est une lâcheté est un déshonneur. Si elle le veut, la créature peut recouvrer la grande perte de ma Volonté, une perte qu’elle a subie en faisant sa propre volonté. Elle recevra alors l’aide de notre puissance, de notre amour et de notre propre Volonté. En retrouvant ses droits sur tous les biens, elle sera défendue afin de regagner la bataille perdue.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.
Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme. Tome 9 – ch 596.48