Vol 2, 16 avril 1899 : Mon adorable Jésus, ce matin, je n’ai pas envie d’aller voir à quel point on t’offense ; restons plutôt ici tous les deux. Mais Jésus insista pour que nous allions nous promener. Voulant lui faire plaisir, j’ai dit : « Si tu veux sortir, allons dans des églises car, là, on t’offense moins. » Nous nous sommes donc rendus dans une église mais, là aussi, il était offensé, même plus qu’ailleurs, non pas parce qu’on y commet plus de péchés qu’ailleurs, mais parce que les offenses qui y sont commises proviennent de ses bien-aimés, de ceux-là mêmes qui devraient se dépenser corps et âme pour son honneur et sa gloire. Voilà pourquoi ces offenses blessent si profondément son Cœur. J’ai vu des âmes dévotes qui, à cause de préoccupations futiles, ne s’étaient pas bien préparées à la communion au lieu de penser à Jésus, leur esprit était occupé par des vétilles.