De l’Evangile de Marc 10, 46b-52
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni , que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. Mc 10, 52
Si je rendais la vue aux aveugles, mon acte premier était de chasser l’obscurité de la volonté humaine…
Le livre du Ciel Tome 20, 26 octobre 1926
Je continuais de m’unir aux actes que Jésus avait accomplis dans la Rédemption, et mon toujours aimable Jésus me dit : Ma fille, vois comment tous les actes que j’ai faits en rédimant l’homme, et même les miracles que j’ai accomplis durant ma vie publique,
n’avaient d’autre but que de ramener le Royaume du Fiat suprême parmi les créatures ; et ce faisant, je demandais au Père céleste de le faire connaître et de le restaurer dans les générations humaines. Si je rendais la vue aux aveugles, mon acte premier était de chasser
l’obscurité de la volonté humaine, cause première de la cécité de l’âme et du corps, afin que la lumière de ma Volonté puisse illuminer les âmes de tous les aveugles pour qu’ils puissent voir ma Volonté et l’aimer, et que leur corps puisse également ne pas perdre la vue.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus fait le geste de partir, mais du carrefour désormais dépassé, près des ânes laissés là par les miraculés, deux autres cris s’élèvent lamentables avec la cadence caractéristique des hébreux :
“Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi !”
Et de nouveau, plus fort, pour dépasser les cris de la foule qui dit :
“Taisez-vous, laissez aller le Maître La route est longue et le soleil tape de plus en plus fort. Qu’il puisse être sur les collines avant la chaleur”.
Mais ils crient de nouveau :
“Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi.”
Jésus s’arrête de nouveau pour dire :
“Allez prendre ceux qui crient et amenez-les ici.”
Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles et leur disent :
“Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés pour vous appeler en son nom”
Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.
Mais si l’un se laisse conduire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et il s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière, et il semble que son ange le conduise tant sa marche est rapide et sûre. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus qui l’arrête en disant :
“Que veux-tu que je te fasse ?”
“Que je voie, Maître, Fais, Ô Seigneur, que s’ouvrent mes yeux et ceux de mon compagnon.”
Et l’autre aveugle étant arrivé, on le fait agenouiller près de son compagnon.
Jésus met les mains sur leurs visages levés et il dit :
“Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés !” Tome 9, chapitre 580.