Vendredi 25 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 54-59
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. » 

 

Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Lc 12, 56
Oh ! Que de choses sont restées dans l’obscurité et dans l’énigme ! Combien d’esprits doués et d’esprits savants se sont fatigués à essayer de les interpréter !

 

Le livre du Ciel Tome 4, 27 juillet 1901
Mon confesseur avait soulevé certains doutes. Et, quand Jésus béni vint, Il était avec mon confesseur. Jésus lui disait : « Mon œuvre est toujours appuyée sur la Vérité et, bien qu’elle semble parfois obscure, cachée sous les énigmes, on ne peut cependant faire autrement que de dire qu’elle est conforme à la Vérité. Bien que la créature ne la comprenne pas clairement, cela ne détruit pas sa vérité. Cela fait comprendre beaucoup mieux quelle est ma façon divine d’opérer. Parce qu’elle est finie, la créature ne peut pas embrasser ou comprendre l’infini. Au plus, elle peut en comprendre et en embrasser quelques lueurs. Les nombreuses choses que j’ai dites dans les Écritures et ma manière d’opérer chez les saints ont-elles vraiment été clairement comprises ? Oh ! Que de choses sont restées dans l’obscurité et dans l’énigme ! Combien d’esprits doués et d’esprits savants se sont fatigués à essayer de les interpréter ! Et qu’este qu’ils en ont compris ? Un gros rien par rapport à ce qui reste à connaître. Cela compromet-il la Vérité pour autant ? Pas du tout. Cela la fait même resplendir davantage. C’est pourquoi ton œil doit chercher à discerner s’il s’agit de la vraie vertu, si on ressent en tout qu’on est dans la vérité, bien qu’il y ait parfois obscurité. Pour le reste, il faut se tenir tranquille et dans la sainte paix. » Cela dit, Jésus disparut et je suis revenue dans mon corps.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Le chef de la synagogue se lève de nouveau, patriarcal, splendide comme un Moïse avec ses cheveux blancs, et s’écrie :
       « Cédès est une ville de refuge et une ville lévitique. Respec­tez…
       – Ce sont de vieilles histoires ! Cela ne compte plus !
       – Oh ! Langues blasphématrices ! C’est vous qui êtes des pécheurs et pas lui, et moi je le défends. Lui, il ne dit rien de mal. Il explique les prophètes et nous apporte la Bonne Nouvelle, mais vous, vous l’interrompez, vous le tentez, vous l’offensez. Je ne le permets pas. Il est sous la protection du vieux Matthias de la descendance de Lévi par son père, et d’Aaron par sa mère. Sortez et laissez-le instruire ma vieillesse et l’âge mûr de mes fils. »
       Et il pose sa main rugueuse sur l’avant-bras de Jésus, comme pour le défendre.
       « Qu’il nous donne un vrai signe et nous partirons convaincus, crient les ennemis.
       – Ne te fâche pas, Matthias. Je vais parler » dit Jésus en calmant le vieillard.
       Et il s’adresse aux pharisiens, aux sadducéens et aux docteurs :
       « Quand vient le soir, vous scrutez le ciel et, s’il rougit au crépuscule, vous dites, d’après un vieux dicton : “ Demain, le temps sera beau car le crépuscule rougit le ciel. ” De même à l’aube, quand, dans l’air obscurci par le brouillard et les vapeurs, le soleil ne s’annonce pas couleur d’or, mais paraît étendre du sang sur le firmament, vous dites : “ La journée ne se passera pas sans tempête. ” Vous savez donc lire le temps du lendemain ou de la journée dans les signes instables du ciel et ceux encore plus changeants des vents. Et vous n’arrivez pas à distinguer les signes des temps ? Cela n’honore pas votre intelligence et votre science, et déshonore complètement votre esprit et votre prétendue sagesse. Vous appartenez à une génération perverse et adultère, née en Israël du mariage de ceux qui se sont souillés avec le Mal. Vous en êtes les héritiers et vous accroissez votre perversité et aggravez votre adultère en répétant le péché de ceux qui ont engendré cette erreur. Eh bien ! Sache-le, Matthias, sachez-le, habitants de Cédès et tous ceux qui sont ici comme fidèles ou comme ennemis. Voici la prophétie que, moi, je dis pour remplacer celle d’Habacuc que je voulais expliquer : à cette génération perverse et adultère qui demande un signe, il ne sera donné que celui de Jonas… Allons. Que la paix soit avec les hommes de bonne volonté. »
       Et, par une porte latérale qui ouvre sur un chemin silencieux entre jardins et maisons, il s’éloigne avec les apôtres. Tome 5 – ch 342.7