De l’Évangile de Luc 12, 49-53
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Lc 12, 49-50
Le baptême de la victime est un baptême par le feu.
Le livre du Ciel Tome 11, 13 mars 1912
Jésus continua de me parler de l’état de victime en me disant : « Ma fille, le baptême à la
naissance se donne par l’eau. Il a la vertu de purifier, mais pas d’enlever les tendances et les passions. Par contre, le baptême de la victime est un baptême par le feu. Il n’a pas seulement la vertu de purifier, mais aussi celle de consumer le mal et les passions mauvaises. Moi-même, je baptise l’âme peu à peu : mes pensées baptisent ses pensées ; mes battements de cœur ses battements de cœur, mes désirs ses désirs, et ainsi de suite. Ce baptême s’opère entre moi et l’âme dans la mesure où elle se donne à moi sans reprendre ce qu’elle m’a donné. C’est pourquoi, ma fille, tu ne ressens pas de tendances mauvaises ou autres choses du genre. Cela découle de ton état de victime. Je te dis cela pour te consoler. Dis au père G. d’être très attentif, car c’est la mission des missions, l’apostolat des apostolats. Je le veux toujours avec moi et tout absorbé en moi. »