Jeudi 24 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 49-53
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Lc 12, 49-50
Le baptême de la victime est un baptême par le feu.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 13 mars 1912
 Jésus continua de me parler de l’état de victime en me disant : « Ma fille, le baptême à la
naissance se donne par l’eau. Il a la vertu de purifier, mais pas d’enlever les tendances et les passions. Par contre, le baptême de la victime est un baptême par le feu. Il n’a pas seulement la vertu de purifier, mais aussi celle de consumer le mal et les passions mauvaises. Moi-même, je baptise l’âme peu à peu : mes pensées baptisent ses pensées ; mes battements de cœur ses battements de cœur, mes désirs ses désirs, et ainsi de suite. Ce baptême s’opère entre moi et l’âme dans la mesure où elle se donne à moi sans reprendre ce qu’elle m’a donné. C’est pourquoi, ma fille, tu ne ressens pas de tendances mauvaises ou autres choses du genre. Cela découle de ton état de victime. Je te dis cela pour te consoler. Dis au père G. d’être très attentif, car c’est la mission des missions, l’apostolat des apostolats. Je le veux toujours avec moi et tout absorbé en moi. »

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Etre choisi par moi n’est pas un frais repos dans un bosquet fleuri. Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que puis-je désirer sinon qu’il s’embrase ? Aussi je m’épuise et je veux que vous vous épuisiez jusqu’à la mort et jusqu’à ce que toute la terre soit un brasier de feu céleste. Quant à moi, je dois être baptisé d’un baptême. Et comme je serai angoissé tant qu’il ne sera pas accompli ! Vous ne vous demandez pas pourquoi ? Parce que, par ce baptême, je pourrai faire de vous des porteurs du Feu, des agitateurs qui agiront dans toutes et contre toutes les couches de la société pour en faire une unique réalité : le troupeau du Christ.
       Croyez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Et selon la manière de voir de la terre ? Non, mais au contraire la discorde et la désunion. Car désormais, et jusqu’à ce que toute la terre soit un unique troupeau, sur cinq membres d’une maison, deux s’opposeront à trois, le père sera contre le fils et ce dernier contre son père, la mère contre ses filles, et celles-ci contre elle, et les belles-filles et les belles-mères auront un motif de plus de ne pas s’entendre : en effet, il y aura un langage nouveau sur certaines lèvres, et il se produira une sorte de Babel, car un soulèvement profond ébranlera le royaume des affections humaines et surnaturelles. Mais ensuite viendra l’heure où tout s’unifiera en une langue nouvelle que parleront tous ceux que le Nazaréen aura sauvés ; les eaux des sentiments se purifieront, alors que les scories tomberont au fond et que brilleront à la surface les eaux limpides des lacs célestes.
       En vérité, me servir n’est pas un repos dans le sens que l’homme donne à ce mot. Cela demande un héroïsme inlassable. Mais je vous le dis : à la fin, il y aura Jésus, toujours et encore Jésus, qui ceindra son vêtement pour vous servir, puis s’assiéra avec vous à un banquet éternel et on oubliera fatigue et douleur. Tome 4 – ch 276.12