En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. » Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
« Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Mc 10, 37
On pouvait voir toutes les générations comme formant deux ailes, l’une à droite du trône de Dieu et l’autre à gauche.
Le livre du Ciel Tome 16, 10 novembre 1923
Pendant qu’Il disait cela, je me suis sentie comme transportée hors de mon corps dans une lumière très pure dans laquelle on pouvait voir toutes les générations comme formant deux ailes, l’une à droite du trône de Dieu et l’autre à gauche. À la tête de l’une de ces ailes se trouvait l’auguste Reine Maman, de laquelle descendait tous les biens de la Rédemption. Oh ! comme sa petitesse était belle ! ô merveilleuse et prodigieuse petitesse : petite et Puissante, petite et Grandiose, petite et Reine, petite avec tout le monde accroché à sa petitesse pendant qu’elle disposait de tout, régnait sur tous. Elle enveloppait le Verbe de sa petitesse, en Le faisait descendre du Ciel sur la terre afin de Le laisser mourir par amour pour les hommes. À la tête de l’autre aile, on pouvait voir une autre petite, je dis cela en tremblant et par obéissance. C’était celle que Jésus appelle sa Petite Fille de la Divine Volonté. Mon doux Jésus, placé entre ces deux ailes, et donc entre les deux petites qui étaient à leur tête, prit d’une main la mienne et de l’autre la main de la Reine Maman. Il les joignit en disant : « Mes petites filles, donnez-vous la main devant notre trône et embrassez l’Éternelle Divine Majesté de vos petits bras. À vous seules, à cause de votre petitesse, il est donné d’embrasser l’Éternel, l’Infini, et d’entrer en Lui. Si la première petite obtint de l’Amour éternel la Rédemption, que la seconde, sa main tenue par la première, soit aidée par elle pour obtenir de l’Amour Éternelle, « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. » Qui pourrait dire ce qui arriva par la suite ? Je n’ai pas de mots pour le décrire. Je peux seulement dire que j’ai été plus humiliée et confuse que jamais. Un peu comme une petite fille capricieuse, je voulais parler à mon Jésus pour lui faire part de mes peurs et de mes doutes. Je le priai d’éloigner de moi toutes ces choses, car je craignais que leur simple pensée fassent monter en moi un orgueil subtil, Je lui ai dit que je ne désirais qu’une chose : la grâce de l’aimer vraiment et d’accomplir sa Très Sainte Volonté en tout. Revenant, mon toujours aimable Jésus se fit voir en moi. Et ma personne semblait le couvrir. Sans me laisser le temps de parler, Il me dit : ” Ma pauvre petite, de quoi as-tu peur ? Courage, Je suis celui qui fera tout en ma petite fille.”
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus observe la femme, puis il tourne les yeux vers les deux apôtres et leur dit :
« C’est vous qui avez suggéré cette idée à votre mère en interprétant très mal mes promesses d’hier. Ce n’est pas dans le cadre d’un royaume de la terre que vous obtiendrez le centuple de ce que vous avez quitté. Vous aussi, vous devenez avides et sots ? Mais ce n’est pas vous : c’est déjà le crépuscule empoisonné des ténèbres qui s’avance et l’air souillé de Jérusalem qui approche, vous corrompt et vous aveugle… Vous ne savez pas ce que vous demandez ! Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ?
– Nous le pouvons, Seigneur.
– Comment pouvez-vous dire cela, si vous n’avez pas compris quelle sera l’amertume de ma coupe ? Ce ne sera pas seulement l’amertume que je vous ai décrite hier, mon amertume d’homme de toutes les douleurs. Il y aura des tortures que, même si je vous les décrivais, vous ne seriez pas en mesure de comprendre… Vous ressemblez à deux enfants qui ne connaissent pas la portée de ce qu’ils demandent, mais puisque vous êtes deux esprits justes et que vous m’aimez, il est certain que vous boirez à ma coupe. Cependant, il ne dépend pas de moi de vous accorder de siéger à ma droite ou à ma gauche. Il appartient à mon Père de l’accorder à ceux pour qui il l’a préparé. » Tome 9 – ch 577.9