Samedi 19 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Luc 12, 8-12
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu. Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné. Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. » 

 

Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Lc 12, 8
Être reconnus est pour nous la gloire la plus grande, l’amour le plus intense que nous puissions recevoir.

 

Le livre du Ciel Tome 35, 26 février 1938
Ma bienheureuse fille, aimer et être aimé, est pour notre amour le meilleur des repos. Le bonheur de la terre s’unit au bonheur du ciel et lorsqu’ils s’embrassent, nous sentons que la
terre elle aussi fait notre délice, nous apporte l’amour de la créature qui nous reconnaît et nous aime. Elle nous apporte la plus belle des joies et le plus grand des bonheurs ; d’autant plus que les joies du ciel sont les nôtres et que personne ne peut nous les enlever. Et celles que nous recevons par l’amour de la créature sont pour nous des joies nouvelles qui forment nos nouvelles conquêtes. Après nous avoir reconnus dans nos œuvres, la créature vole pour reconnaître celui qui l’a créée. Être reconnus est pour nous la gloire la plus grande, l’amour le plus intense que nous puissions recevoir. C’est en étant reconnus que nous formons
notre armée, la divine milice notre peuple à qui nous ne demandons rien d’autre que le tribut d’être aimés. Nous mettons toutes nos œuvres à leur disposition pour les servir, donnant en abondance tout ce qui peut les rendre heureux. S’ils ne nous reconnaissent pas, nous sommes comme le Dieu sans armée et sans peuple. Quelle douleur de donner le jour à tant de créatures et de rester sans armée et sans peuple ! Maintenant, écoute encore. Dès que la créature nous reconnaît dans les choses créées et qu’elle nous aime, nous scellons en elle une note d’amour et de bonheur pour son Créateur ; et en continuant à reconnaître son Créateur, elle nous reconnaît et nous reconnaissons notre Être divin en elle. Si tu savais ce que signifie se reconnaître l’un l’autre ! Notre amour, en étant aimé, nous donne la paix et aime plus intensément celle qui l’aime ; il atteint un tel excès que pour se reconnaître dans la créature, il se crée lui-même. Mais pour quoi faire ? Pour se reconnaître dans la créature et être aimé.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Et vous restez des enfants tant que vous ne renoncez pas vous-mêmes à l’être, par votre libre volonté. On renonce à cette filiation quand on renie Dieu, et le Verbe que Dieu a envoyé parmi les hommes pour les amener au Seigneur. Par conséquent, lorsque quelqu’un ne veut pas me reconnaître devant les hommes par crainte que cela ne lui porte tort, Dieu lui aussi ne le reconnaîtra pas pour son fils, et le Fils de Dieu et de l’homme ne le reconnaîtra pas devant les anges du Ciel. Qui m’aura renié devant les hommes sera renié comme fils devant les anges de Dieu. Celui qui aura mal parlé contre le Fils de l’homme pourra encore être pardonné, parce que je réclamerai son pardon auprès du Père, mais celui qui aura blasphémé contre l’Esprit Saint ne le sera pas.
       Pourquoi cela ? Parce que tous ne peuvent connaître l’étendue de l’Amour, sa parfaite infinité, et voir Dieu dans une chair semblable à toute chair d’homme. Les païens ne peuvent y croire par foi, car leur religion n’est pas amour. Même parmi nous, le respect craintif d’Israël envers Yahvé peut empêcher de croire que Dieu se soit fait homme, et le plus humble des hommes. C’est une faute de ne pas croire en moi, mais quand elle s’appuie sur une crainte excessive de Dieu, elle est encore pardonnée. Mais il ne peut être pardonné, celui qui ne se rend pas à la vérité qui transparaît de mes actes et qui refuse à l’Esprit d’Amour d’avoir pu tenir la parole donnée d’envoyer le Seigneur au temps fixé, le Sauveur précédé et accompagné par les signes annoncés.
       (…) Ceux qui me persécutent connaissent les prophètes. Les prophéties sont remplies de moi. Ils les connaissent et ils savent ce que je fais. La vérité est manifeste. Mais ils ne l’acceptent pas parce qu’ils veulent la rejeter. Ils nient systématiquement que je sois non seulement le Fils de l’homme, mais même le Fils de Dieu prédit par les prophètes, celui qui est né d’une Vierge, non par une volonté humaine, mais par celle de l’Amour éternel, de l’Esprit éternel qui m’a annoncé pour que les hommes puissent me reconnaître. Pour pouvoir prétendre que la nuit de l’attente du Christ perdure, ils s’obstinent à garder les yeux fermés pour ne pas voir la Lumière qui est dans le monde ; par conséquent ils renient l’Esprit Saint, sa vérité, sa lumière. Le jugement sera donc plus sévère pour eux que pour ceux qui l’ignorent. Me traiter de “ satan ” ne leur sera pas pardonné, car l’Esprit fait, par moi, des œuvres divines et non sataniques. Et porter les autres au désespoir quand l’Amour leur a rendu la paix, cela ne sera pas pardonné, car ce sont toutes des offenses à l’Esprit Paraclet qui est Amour, donne l’amour et demande l’amour, et qui attend mon holocauste d’amour pour se déverser en amour, sagesse et lumière dans le cœur de mes fidèles. Quand cela sera arrivé, ils vous persécuteront encore et ils vous accuseront devant les magistrats et les princes, dans les synagogues et devant les tribunaux. Mais ne vous préoccupez pas de penser à la manière de vous défendre. L’Esprit lui-même vous inspirera quoi répondre pour servir la vérité et conquérir la vie éternelle, de la même manière que le Verbe est en train de vous donner les moyens nécessaires pour entrer dans le Royaume de la Vie. Tome 6 – ch 421.8