Vendredi 18 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT LUC : CONVERTI AU CHRISTIANISME APRÈS SA RENCONTRE AVEC SAINT PAUL

De l’Evangile de Luc 10, 1-9
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

 

Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Lc 10, 2
Au maillon de jonction que tu as avec moi seront rattachés les maillons d’autres créatures.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 29 janvier 1919
« Ma fille, J’avais d’abord à faire connaître ce que mon Humanité a fait et souffert extérieurement pour préparer les âmes à connaître ce que ma Divinité a fait intérieurement. La créature est incapable de comprendre le sens de mes actes d’un seul coup. Par conséquent, Je me manifeste petit à petit. Au maillon de jonction que tu as avec moi seront rattachés les maillons d’autres créatures. Ainsi, J’aurai une cohorte d’âmes vivant dans ma Volonté qui referont tous les actes des créatures. J’aurai la gloire de toutes les actions en suspens faites seulement par moi, de même que celles faites par les créatures, cette gloire venant de la part de toutes les catégories de créatures: vierges, prêtres, laïques, chacun selon son statut. Ces âmes ne travailleront plus humainement . Mais, immergées dans ma Volonté,
leurs actions se multiplieront pour tous d’une manière complètement divine. Je recevrai de la part des créatures la gloire divine pour tant de sacrements administrés et reçus d’une manière humaine, ou profanés, ou couverts de la boue des intérêts personnels, de même que pour tant de soi-disant bonnes actions qui me déshonorent plus qu’elles m’honorent. Je languis beaucoup après ce temps. Toi-même, prie et languis avec Moi . Ne détache pas ton maillon de jonction avec Moi, toi, la première. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

SAINT LUC
Luc, patient et fort comme le bœuf pour compléter, par des recherches patientes jusque sur ce qui avait précédé l’œuvre apostolique proprement dite du Christ et de ses disciples, l’œuvre de Dieu pour le salut de l’humanité.
[…] Luc, seul et patient, interrogea et mit aussi par écrit ce que l’on peut qualifier de prologue de l’Evangile, ce qui signifie annonce, si l’on parle de Notre-Dame de l’Annonciation sans laquelle – et sans l’obéissance absolue de laquelle – la rédemption n’aurait pu s’accomplir.
C’est le propre du bœuf de ruminer ce qui a été avalé depuis un certain temps.
Luc l’imite. Le temps avait englouti depuis plusieurs années les épisodes préliminaires à la venue du Messie en tant que tel, à savoir comme Maître, Sauveur et Rédempteur.
Luc les ramène à la surface. Il nous montre la Vierge comme l’instrument nécessaire pour que nous ayons Jésus Christ, l’Homme-Dieu.
[…] Luc qui, en plus d’être évangéliste était médecin, nous présente la Mère après une patiente étude de médecin qui ne s’arrête pas aux faits objectifs et au sujet étudié, mais examine le milieu de vie et l’hérédité dans lesquels le sujet a vécu, dont il a pu prendre les caractères psychophysiques. Il désire nous présenter ainsi le Dieu incarné, le Fils de l’Homme, et nous faire mieux comprendre sa douceur – même s’il sait être fort si nécessaire –, sa tendresse pour les malades et les pécheurs désireux de guérison physique ou spirituelle, son obéissance parfaite jusqu’à la mort, son humilité qui ne recherchait pas les éloges mais conseillait au contraire : « Ne parlez pas de ce que vous avez vu », sa force qui savait dépasser toute affection ou peur humaines pour mener à bien sa mission, et sa pureté grâce à laquelle rien ne pouvait ébranler ses sens ni nourrir en lui, même fugitivement, la moindre passion qui ne soit pas bonne. Or sa Mère forma toute seule son Fils et lui transmit, avec son seul sang qui devait le revêtir de chair, sa ressemblance, et même davantage; en tant qu’homme, les traits et les manières de Jésus étaient plus virils ; en tant que femme, l’apparence et le style de Marie étaient plus doux.
[…] l’admirable économie de Luc, qui ne s’est pas borné à parler du Christ Maître mais nous relate même ce qui constitue la préparation au Christ, à savoir sa Mère et les événements qui ont précédé les manifestations publiques de Jésus Christ, pour nous faire tout connaître, pour confirmer les prophètes et pour détruire – par le récit exact de la vie cachée de Jésus, de Marie et de Joseph – les futures hérésies qui allaient survenir, et ne sont d’ailleurs pas toutes éteintes. Ces dernières altèrent la vérité sur le Christ, sur sa vie, sur son enseignement et sur sa personne qui était en bonne santé, forte, patiente, héroïque comme nulle autre ne le fut jamais.
Qui nous montre aussi bien que Luc le Christ sauveur et rédempteur qui commence sa passion par la sueur de sang de Gethsémani ?
Les Cahiers de 1945-1950, L’Apocalypse, chapitre 4