De l’Évangile de Luc 11, 47-54
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. Lc 11, 52
Que dirais-tu d’un disciple qu’un maître, après bien du travail, a réussi à transformer en un maître comme lui, si ce disciple voulait garder pour lui-même toute la connaissance que le maître lui a livrée, refusant de la partager avec d’autres ?
Le livre du Ciel Tome 14, 24 novembre 1922
Que dirais-tu d’un disciple qu’un maître, après bien du travail, a réussi à transformer en un maître comme lui, si ce disciple voulait garder pour lui-même toute la connaissance que le maître lui a livrée, refusant de la partager avec d’autres ? Ne serait-il pas un ingrat et une source de peines pour le maître ? Que dirais-tu du soleil, si après avoir reçu tant de lumière et de chaleur de moi, il refusait d’irradier cette lumière et cette chaleur sur la terre ? Ne lui dirais-tu pas : « Il est vrai que tu es beau. Mais tu agis mal en gardant ta lumière et ta chaleur pour toi-même. La terre, les plantes et les générations d’humains attendent ta lumière et ta chaleur. Elles en ont besoin pour recevoir la vie et être fertiles. Pourquoi
nous prives tu de tant de bienfaits ? Ce qui rend ton comportement encore plus répréhensible, c’est que, lorsque tu nous donnes de la lumière et de la chaleur, tu ne perds rien. Au contraire, tu acquiers plus de gloire et tous te bénissent ! » N’es-tu pas comme ce soleil ? J’ai placé en toi tellement de lumière concernant ma Volonté que c’est beaucoup plus
que le soleil qui illumine tous les hommes. L’humanité en tirera un grand bien. Moi-même et les générations d’hommes attendons que cette lumière s’irradie à partir de toi. Et toi tu penses à la façon de la cacher. Et tu t’inquiètes de ce que les personnes en autorité prennent les mesures nécessaires pour qu’elle brille à l’avantage de tous. Non, non, ce n’est pas correct ! »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :