Mercredi 16 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE MARGUERITE-MARIE ALACOQUE  (1647-1690) VISITANDINE DE PARAY-LE-MONIAL QUI DONNA UN ÉLAN DÉCISIF À LA DÉVOTION DU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

De l’Évangile de Luc 11, 42-46
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » 

 

Quel malheur pour vous, pharisiens… Lc 11, 42
Quel désordre dans le monde ! Ce désordre provient des chefs ecclésiastiques autant que civils.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 7 avril 1919
« Quel désordre dans le monde ! Ce désordre provient des chefs ecclésiastiques autant que
civils. Leur vie étant remplie d’intérêts corrompus, ils n’ont pas la force de corriger leurs sujets. Ils ferment les yeux sur leurs méfaits parce que, vraiment, ils leur reprocheraient leurs propres méfaits. S’ils reprennent leurs sujets, ce n’est que d’une manière superficielle. Ils ne sont pas eux-mêmes habités par le bien. Comment pourraient-ils l’infuser chez les
autres ? Combien de fois n’ont-ils pas préféré le mal au bien ? Aussi, Je les frapperai d’une manière particulière. » J’ai dit à Jésus : « Jésus, épargne les chefs de l’Église, ils sont déjà si peu nombreux. Si tu les frappes, nous manquerons de leaders. » Il me répondit : « Ne te souviens-tu pas qu’avec douze apôtres, J’ai fondé l’Église ? De la même manière, ceux qui
resteront seront en nombre suffisant pour réformer le monde. L’ennemi est déjà à leur porte, les révolutions sont déjà à l’œuvre, les nations nageront dans le sang et leurs chefs seront dispersés. Prie et souffre pour que l’ennemi n’ait pas la liberté de tout précipiter dans la ruine. »

 



Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 Il est interrompu par un docteur de la Loi, qui lui aussi se lève pour le contredire :
       « Maître, en parlant de la sorte, tu nous offenses, nous aussi ; et ce n’est pas bon pour toi, car c’est nous qui devons te juger.
       – Non, ce n’est pas vous. Vous ne pouvez pas me juger. Vous êtes ceux qu’on juge et non pas ceux qui jugent. Or votre juge, c’est Dieu. Vous pouvez parler, émettre des sons. Mais même la voix la plus puissante n’arrive pas aux Cieux et ne parcourt pas toute la terre. Un peu plus loin, c’est le silence… et peu de temps après, l’oubli. Mais le jugement de Dieu demeure et n’est pas sujet à l’oubli. Bien des siècles se sont écoulés depuis que Dieu a jugé Lucifer puis Adam, mais la portée de ce jugement ne s’éteint pas, ses conséquences perdurent. Et si je suis maintenant venu redonner la grâce aux hommes, par l’intermédiaire du Sacrifice parfait, le jugement porté sur l’acte d’Adam reste ce qu’il est, et il sera toujours appelé “ faute originelle ”. Les hommes seront rachetés, lavés par une purification supérieure à toute autre. Mais ils naîtront avec cette marque, car Dieu a jugé qu’elle doit exister sur tout être né de la femme, hormis Celui qui a été fait non par œuvre d’homme mais par l’Esprit Saint, ainsi que la Préservée et le Présanctifié, vierges pour l’éternité : la première pour pouvoir être la Vierge Mère de Dieu, le second pour être le Précurseur de l’Innocent en naissant déjà pur, par l’effet d’une jouissance anticipée des mérites infinis du Sauveur Rédempteur.
       Et moi, je vous dis que Dieu vous juge. Il le fait en disant : “ Malheur à vous, docteurs de la Loi, car vous chargez les hommes de fardeaux qu’ils ne peuvent porter, transformant ainsi en châtiment le Décalogue paternel accordé par le Très-Haut à son Peuple. ” Lui, c’est avec amour et par amour qu’il l’avait donné, afin que l’homme, cet éternel enfant, imprudent et ignorant, soit aidé par un juste guide. Mais à la place des limites par lesquelles Dieu soutenait affectueusement ses créatures, pour leur permettre d’avancer sur sa route et d’arriver à son cœur, vous avez établi des montagnes de pierres coupantes, lourdes, torturantes, un labyrinthe de prescriptions, un cauchemar de scrupules qui écrasent l’homme, l’égarent, l’arrêtent, lui font craindre Dieu comme un ennemi. Vous semez d’obstacles la marche des cœurs vers Dieu. Vous séparez le Père de ses fils. Vous niez, par vos surcharges, cette douce, bénie et véritable Paternité. Mais de votre côté, vous ne touchez pas à ces fardeaux que vous imposez aux autres, même du bout des doigts. Vous vous croyez justifiés seulement pour les avoir imposés. Mais, inconscients que vous êtes, ignorez-vous que vous serez jugés sur ce que vous avez estimé être nécessaire pour se sauver ? Ne savez-vous pas que Dieu vous dira : “ Vous prétendiez que votre parole était sacrée, qu’elle était juste. Eh bien, moi aussi, je la considère comme telle. Et puisque vous l’avez imposée à tous et que vous avez jugé vos frères sur la façon dont ils l’ont accueillie et pratiquée, moi-même, je vous juge sur votre parole. Et comme vous n’avez pas fait ce que vous avez prescrit, soyez condamnés ” 
      Tome 6 – ch 414.8