Mercredi 9 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 11, 1-4
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : “Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” » 

 

Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne…Lc 11, 2
En enseignant le Pater Noster, j’ai moi-même mis entre leurs mains le droit de le recevoir et j’ai entrepris de donner un Royaume si saint.

 

Le livre du Ciel Tome 29, 30 juin 1931
Mon Humanité est venue possédant par nature ma Divine Volonté qu’Adam et la Reine souveraine possédaient par grâce afin de confirmer par le sceau de ses actes ce Royaume de la Divine Volonté. De sorte que ce Royaume existe en réalité parce qu’une Humanité vivante a formé ses actes en lui, des actes qui sont les matériaux nécessaires à la formation de ce Royaume afin de donner le droit au reste de l’humanité de le posséder. Et pour le confirmer encore plus, j’ai enseigné le Notre Père afin que par cette prière la créature puisse s’y disposer, acquérir les droits de le recevoir, et que Dieu se sente le devoir de le lui accorder. En enseignant le Pater Noster, j’ai moi-même mis entre leurs mains le droit de le recevoir et j’ai entrepris de donner un Royaume si saint. Et chaque fois que la créature récite le Notre Père, elle acquiert une sorte de droit d’entrée dans ce Royaume : premièrement parce que c’est une prière enseignée par moi et qui contient la valeur de ma prière ; deuxièmement parce que l’amour de notre Divinité envers les créatures est si grand que nous faisons attention à tout, que nous remarquons tout, même les plus petits actes, les saints désirs, les petites prières, afin d’y répondre par de grandes grâces. On peut dire que ce sont des occasions, des prétextes que nous recherchons pour pouvoir lui dire : « Tu as fait cela et nous te donnons
cela ; tu as fait ce qui est petit et nous te donnons ce qui est grand. » Ainsi le Royaume existe. Et si je t’ai si souvent parlé de ma Divine Volonté, ce n’était que les préparations de bien des siècles de mon Église, les prières, les sacrifices et les récitations continuelles des Pater Noster
qui ont porté notre bonté à choisir une créature pour lui manifester les nombreuses connaissances de notre Volonté et ses grands prodiges.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ecoutez. Quand vous priez, dites ceci : “ Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme il est dans le Ciel, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. ” »
       Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs et émus.
       « Rien d’autre n’est nécessaire, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Avec cela, demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous accomplissez ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera désuni sous la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, morcelées, formant des cellules particulières dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Eglise apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Eglise. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Eglise Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes en raison de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Souvenez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans église, sans livre, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière ainsi qu’une église ouverte dans son cœur pour la réciter. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée.
       “ Notre Père ”.
       Je l’appelle “ Père ”. C’est le Père du Verbe, c’est le Père de Celui qui s’est incarné. C’est ainsi que je veux que vous l’appeliez vous aussi, car vous faites un avec moi, si vous demeurez en moi. Il fut un temps où l’homme devait se jeter face à terre pour soupirer, en tremblant d’épouvante : “ Dieu ! ” Celui qui ne croit pas en moi ni en ma parole est encore pris par cette crainte paralysante… Observez l’intérieur du Temple. Non seulement Dieu, mais aussi le souvenir de Dieu, est caché aux yeux des fidèles par un triple voile. Sépara­tion par la distance, séparation par les voiles, tout a été pris et appliqué pour signifier à celui qui prie : “ Tu es fange. Lui, il est Lumière. Tu es abject. Lui, il est Saint. Tu es esclave. Lui, il est Roi. ”
       Mais maintenant !… Relevez-vous ! Approchez-vous ! Je suis le Prêtre éternel. Je peux vous prendre par la main et vous dire : “ Venez. ” Je peux saisir les rideaux du vélarium et les écarter, ouvrant tout grand l’inaccessible lieu, fermé jusqu’à aujourd’hui. Fermé ? Pourquoi ? Fermé à cause de la faute originelle, oui, mais encore plus étroitement fermé par la conscience corrompue des hommes. Pourquoi est-il fermé si Dieu est amour, si Dieu est Père ? Je peux, je dois, je veux vous conduire, non pas dans la poussière, mais dans l’azur ; non pas au loin, mais tout près ; non pas comme des esclaves, mais comme des fils sur le cœur de Dieu.
       Dites “ Père ! Père ! ”, et ne vous lassez pas de le répéter. Ne savez-vous pas que, chaque fois que vous le dites, le Ciel rayonne de la joie de Dieu ? Ne diriez-vous que ce mot, avec un amour véritable, vous feriez déjà une prière agréable au Seigneur. “ Père ! Mon père ! ” disent les enfants à leur géniteur. C’est le premier mot qu’ils disent : “ Mère, père. ” Vous êtes les petits enfants de Dieu. Je vous ai engendrés à partir du vieil homme que vous étiez. Ce vieil homme, je l’ai détruit par mon amour, pour faire naître l’homme nouveau, le chrétien. Appelez donc, du premier nom que les enfants connaissent, le Père très saint qui est aux Cieux.
       “ Que ton Nom soit sanctifié. ” (…) Tome 3 – ch 203.5