SAINT FRANÇOIS D’ASSISE (1182-1226) – « Les actes que vous accomplissez pourraient être le seul sermon que certaines personnes entendront aujourd’hui. »
De l’Évangile de Luc 10, 13-16
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »
Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence…Lc 10, 13
L’homme a atteint une telle obstination et un tel degré d’insanité que même des miracles ne le feraient pas bouger de son incrédulité.
Le livre du Ciel Tome 3, 11 novembre 1899
Alors que j’étais dans mon état habituel, je me trouvai subitement hors de mon corps et il me sembla que je circulais partout sur la terre. Oh ! Comme elle était inondée d’iniquités. C’était horrible à voir ! À un endroit, je trouvai un prêtre menant une vie sainte. À un autre, une vierge dont la vie était sainte et sans faute. Tous les trois avons échangé sur les nombreux châtiments que le Seigneur inflige et sur les nombreux autres qu’il s’apprête à infliger. Je leur dis : « Que faites-vous ? Êtes-vous ajustés à la Justice divine ? » Ils me répondirent : « Nous sommes conscients de toute la gravité de ces tristes temps et de ce que l’homme ne se rendra pas, même si un apôtre était suscité ou si le Seigneur envoyait un autre saint Vincent Ferrier qui, par des miracles et de grands signes, essayait de l’amener à la conversion. L’homme a atteint une telle obstination et un tel degré d’insanité que même des miracles ne le feraient pas bouger de son incrédulité. Ainsi, par stricte nécessité, pour le bien de l’homme, pour endiguer cette mer pourrie qui inonde la terre, et pour la gloire de notre Dieu si outragé, l’humanité est confrontée à la Justice. Nous ne pouvons que prier et nous offrir comme victimes pour que ces châtiments amènent la conversion des peuples. » Et ils ajoutèrent : « Et toi, que fais-tu ? N’es-tu pas ajustée à la Justice divine comme nous ? » Ce à quoi je répondis : « Ah non ! Je ne le peux pas. L’obéissance m’en empêche, bien que Jésus l’aimerait bien. Et comme l’obéissance doit prévaloir par-dessus tout, il est nécessaire pour moi d’être en opposition avec Jésus béni, ce qui m’afflige beaucoup. » Ils reprirent : « Il faut se conformer à l’obéissance. » Après cela, je revins en mon corps alors même que je n’avais pas encore vu mon très cher Jésus. Je voulus savoir de quelle partie du monde ce prêtre et cette vierge étaient. Jésus me dit qu’ils étaient du Pérou.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent reconnaître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.
– Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.
– Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.
– Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants. – Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs. Tome 4 – ch 266.13