Jeudi 3 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 10, 1-12
En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » 
“Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Lc 10, 9
Ces connaissances seront donc les messagères, les précurseurs qui annonceront mon Royaume.

 

Le livre du Ciel Tome 23, 30 octobre 1927
Et voici que maintenant, comme dans la Création, dans mon amour débordant, le Royaume de ma Divine Volonté a décidé qu’il veut avoir sa vie parmi les créatures et, dans sa magnificence, sans égard à leurs mérites, ma Volonté veut à nouveau leur donner son
Royaume. Ma Volonté veut seulement que les créatures connaissent mon Royaume et ses biens, afin qu’en le connaissant elles souhaitent et désirent ardemment ce Royaume de sainteté, de lumière et de félicité. Et tout comme une volonté l’a rejeté, une autre Volonté l’appelle, le désire, et le presse de venir régner parmi les créatures. Tu vois ainsi la nécessité de ses connaissances, car si un bien n’est pas connu, il ne peut être ni voulu ni aimé. Ces connaissances seront donc les messagères, les précurseurs qui annonceront mon Royaume. Mes connaissances sur mon Fiat seront tantôt des soleils, tantôt des coups de tonnerre, tantôt des explosions de lumière ou des vents impétueux qui attireront l’attention des savants comme des ignorants, des bons comme des méchants, et qui, tels des éclairs, tomberont dans les cœurs et, avec une force irrésistible, les renverseront pour les faire se relever à nouveau
dans le bien des connaissances acquises. Mes connaissances formeront le vrai renouveau du monde. Elles adopteront les attitudes propres à séduire et à gagner les créatures, semblables tantôt à des pacificatrices qui veulent embrasser les créatures pour leur donner leurs propres
baisers, oublier tout le passé et ne se souvenir que de leur amour mutuel, tantôt à des guerrières certaines de leur victoire sur celles qui les connaissent, tantôt à des prières suppliantes qui ne cesseront que lorsque les créatures, vaincues par les connaissances de ma Divine Volonté, diront: « Vous avez gagné, nous sommes déjà la proie de votre Royaume », semblables enfin à un roi régnant et débordant d’amour devant qui les créatures s’inclineront pour lui demander de régner sur elles.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
       Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
       L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
       Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
       Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. »
Tome 4 – ch 278.6