Mercredi 2 octobre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

LES SAINTS ANGES GARDIENS

De l’Evangile de Matthieu 18, 1-5.10
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. 

 

Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Mt 18, 4
Ma petite fille, dans ma Volonté, les tout petits doivent être à la tête de tous.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 8 février 1924
Je me fondais totalement dans la Sainte Volonté Divine. Comme la plus petite de toutes les créatures, je me plaçai à la tête de toutes les générations, remontant même au temps avant la création d’Adam et d’Ève. De telle manière que, avant qu’ils aient péché, je puisse faire réparation à la Divine Majesté. Étant donné que, dans la Divine Volonté, il n’y a ni passé ni futur, tout y étant présent. Et aussi de telle manière que, étant toute petite, je puisse
m’approcher de la Divine Majesté pour plaider devant elle et faire mes petits actes en sa Volonté pour en couvrir tous les actes des créatures et pour être ainsi capable de lier la volonté humaine à la Divine Volonté pour qu’elles ne fassent qu’un. Cependant, vu mon anéantissement, ma misère et mon extrême petitesse, je me suis dit : « Au lieu de me placer à
la tête de tous dans la Très Sainte Volonté, je devrais plutôt me placer derrière tout le monde, même derrière le dernier homme à venir. En effet, puisque je suis la plus abjecte et la plus misérable de toutes les créatures, c’est la dernière place qui me convient. » Alors mon bien
aimé Jésus sortit de mon intérieur et, prenant ma main, Il me dit : « Ma petite fille, dans ma Volonté, les tout petits doivent être à la tête de tous. Plus encore, dans mon sein. Celle qui doit plaider, réparer et unir notre Volonté, non seulement avec la sienne, mais avec celles de tous, doit être près de Nous et si unie à Nous qu’elle reçoive tous les rayonnements de la Divinité pour les reproduire en elle. Ses pensées, ses paroles, ses travaux, ses pas, son amour doivent être ceux de tous et pour tous.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

L’Ange gardien de l’écrivain lui révèle son nom
[Maria Valtorta écrit : ]
Si je n’écris pas ma joie de cette nuit, je vais me sentir mal.
Voici donc : nous nous sommes couchées à minuit et quart, et Marta s’est endormie aussitôt. Et quand elle dort… elle dort vraiment !
J’ai alors pris la sainte relique et je me suis mise à faire ma prière habituelle. […] Je termine par les “Gloria” aux saints anges et archanges, et enfin à mon ange gardien. A ce moment-là, je m’interromps pour questionner ce dernier : « Mais comment t’appelles-tu ? Tu dois bien avoir un nom ! Je t’appelle “mon conseiller intérieur”. Mais je voudrais t’appeler par ton nom. »
Il m’apparaît, à côté de mon lit, à droite, vers le fond, et répond immédiatement avec un grand sourire : « Azarias. »
– Azarias ? Vraiment ? »
Il sourit encore plus et rétorque : « Tu n’en es pas sûre ? Récitons ensemble le “Veni Sancte Spiritus” et sept “Gloria”, comme je te l’ai enseigné depuis des années pour obtenir une réponse et un guide de la part de l’Esprit Saint en cas de besoin, puis ouvre la Bible au hasard. Le premier nom que tu verras, c’est le mien. »
Je récite cette prière avec lui, puis j’ouvre la Bible. Elle s’ouvre à la page 596, deuxième livre des Chroniques, au chapitre 15 :
« Azarias, le fils d’Obed, etc. »
Toujours souriant, l’ange dit : « Tu trouveras la signification de ce nom dans le livre de Tobie, dans les notes en bas de page. »
Je cours au livre de Tobie. Je trouve, en bas du chapitre 5 : « Azarias signifie “aide du Seigneur”, de sorte que Azarias fils d’Ananie veut dire : “Aide du Seigneur, fils de la bonté du Seigneur.” »
L’ange dit alors : « C’est bien cela », et il me regarde avec douceur en souriant.
Je l’observe : il est grand, beau, les cheveux châtain foncé, un visage rondelet dont les lignes et le teint sont parfaits, des yeux noisette foncés, grands, doux, très beaux. J’examine ses vêtements flous : une tunique droite, très chaste et belle, sans ceinture ni manteau, avec de larges manches et un décolleté carré. Ce vêtement est blanc et argent. Le fond est d’une couleur argentée légèrement brunie ; les broderies, qui semblent faites d’un brocart précieux, sont d’un blanc lumineux, plus blanc que toute neige ou pétale qui ait jamais été formé.[…]
Je dis : « C’est le même habit que le 4 janvier 1932 , et le même aspect ! » (ndr : Cf Autobiographie)
– Oui. C’est moi. Et si, en d’autres occasions, je te suis apparu avec trois couleurs saintes, c’est pour te rappeler que l’ange gardien veille essentiellement sur la vie des trois vertus théologales dans l’âme de la personne qu’il protège. »
Je le contemple tant et plus, tout en répétant et en savourant son nom toute la nuit, une nuit d’âpres souffrances, sans l’ombre de sommeil…
Je désignerai désormais mon “conseiller intérieur” du nom d’Azarias puisque, comme il me l’a dit en me saluant avant de disparaître de mon regard spirituel, « tout ange gardien est un Azarias, autrement dit une aide du Seigneur qui se manifeste plus explicitement à certaines occasions précises, sur son ordre et pour sa gloire. »
Les Cahiers de 1945-1950, 15 janvier 1946