SAINT MICHEL (QUI EST COMME DIEU), SAINT GABRIEL (DIEU MONTRE SA FORCE), SAINT RAPHAËL (DIEU GUÉRIT)
De l’Évangile de Marc 9, 38-43.45.47-48
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »
Celui qui n’est pas contre nous est pour nous.Mc 9, 40
Je suis au Ciel. Mais il y a d’autres Christ sur la terre qui sont blessés de ma propre blessure et qui, comme Moi, pleurent, souffrent, prient, etc.
Le livre du Ciel Tome 11, 11 novembre 1915
Ce matin, je ressentais une telle compassion pour Jésus accablé par les offenses des créatures que j’étais prête à subir n’importe quelle souffrance pour prévenir le péché. Je
priais et réparais du fond de mon cœur. Jésus béni vint. Et son Cœur semblait porter les mêmes blessures que mon cœur Mais, oh ! Combien plus grandes ! Il me dit: Ma fille, à la vue des créatures, ma Divinité était comme blessée d’amour pour elles. Cette blessure me fit descendre du Ciel sur la terre, pleurer, verser mon Sang et faire tout ce que J’ai fait. L’âme qui vit dans ma Volonté ressent vivement cette blessure. Elle pleure, prie, et est prête à tout souffrir pour que les pauvres créatures soient sauvées et que ma blessure d’amour ne soit pas aggravée par leurs offenses. Ah ! Ma fille, ces larmes, ces prières, ces souffrances et ces
réparations adoucissent ma blessure et posent sur ma poitrine comme des pierres précieuses que Je suis ravi de présenter à mon Père pour l’amener à avoir pitié des créatures. Une veine divine monte et descend entre ces âmes et Moi, une veine qui consume leur sang humain. Plus ces âmes partagent ma blessure et ma vie, plus la veine s’agrandit. Elle devient si grande que ces âmes deviennent d’autres Christ. Et Je dis sans cesse à mon Père : “Je suis au Ciel. Mais il y a d’autres Christ sur la terre qui sont blessés de ma propre blessure et qui, comme Moi, pleurent, souffrent, prient, etc. Par conséquent, nous devons déverser notre
miséricorde sur la terre.” Ah ! Ces âmes qui vivent dans ma Volonté et qui partagent ma blessure d’amour sont comme J’étais sur la terre et seront comme Je suis dans le Ciel, où elles partageront la gloire de mon Humanité ! »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :