Samedi 28 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 9, 43b-45
En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole. 

 

Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens…Lc 9, 45
La créature n’aurait pas eu les yeux de l’intelligence pour comprendre ma Volonté, ni les oreilles pour l’écouter…

 

Le livre du Ciel Tome 16, 15 novembre 1923
« Pauvre petite enfant, tu as raison. Mes propos te plongent dans la confusion. La lumière de ma Volonté t’aveugle et fait véritablement de toi une nouvelle née de la Volonté Suprême. Viens dans mes bras, je vais t’emmailloter avec les langes de ma Volonté afin qu’elle affermisse tes membres avec sa force. Ainsi, il te sera facile de saisir avec tes bras la Volonté Éternelle qui, avec tant d’amour, veut venir régner en toi. » Je me précipitai donc dans ses bras pour le laisser faire de moi tout ce qu’Il voulait. Il ajouta : « J’aurais très bien pu faire les deux choses Moi-même quand Je suis venu sur la terre. Mais la créature est incapable de
recevoir les travaux de son Créateur d’un seul coup. De plus, Je me délecte en donnant toujours de nouvelles surprises d’amour. La créature a profané son goût en usant de sa propre volonté. L’haleine de son âme sent mauvais par tant de choses laides, au point de me
dégoûter. Elle a atteint le point d’aimer les choses les plus dégoûtantes, de laisser un fluide putréfié couler sur les trois facultés de son âme, de sorte que sa noblesse ne pouvait plus être reconnue. J’ai donc dû, en premier, prendre soin de tout cela par ma Rédemption, en donnant à la créature tous les remèdes et en donnant à ses maux le bain de mon Sang pour les laver. Même si J’avais voulu faire les deux choses, la créature n’aurait pas eu les yeux de l’intelligence pour comprendre ma Volonté, ni les oreilles pour l’écouter, ni le cœur pour la recevoir, vu que, par sa volonté humaine, elle était tellement sale, aveugle et sourde. N’étant pas entendue et ne trouvant aucun endroit où demeurer, ma Volonté serait retournée au Ciel. Par conséquent, il était nécessaire que l’homme comprenne les biens de la Rédemption en premier, pour être ensuite capable de comprendre les biens du « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ».


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais le sabbat est terminé, et ceux qui veulent fuir Jésus se pressent sur la plage pour négocier leur traversée pour Tibériade. Ils se disputent avec Zébédée qui ne veut pas leur céder sa barque, déjà prête à côté de celle de Pierre, pour le départ de nuit de Jésus avec les Douze.
       « Je vais l’aider ! » dit Pierre, irrité.
       Jésus, pour éviter des heurts trop violents, le retient :
       « Allons-y tous, pas toi seul. »
       Ils s’y rendent donc ensemble… Et ils éprouvent toute l’amertume de voir que ceux qui fuient s’en vont sans même saluer, coupant net toute discussion pour s’éloigner de Jésus… Ils entendent quelques épithètes méprisantes et des conseils amers aux disciples fidèles…
       Jésus se détourne pour revenir à la maison après le départ de la foule hostile, et il dit au nouveau disciple :
       « Tu les entends ? Voilà ce qui t’attend en venant à moi.
       – Je le sais. C’est pour cela que je reste. Je t’avais vu, un jour de gloire, au milieu de la foule qui t’acclamait en te saluant comme “ roi ”. J’ai haussé les épaules en pensant : “ Encore un qui se fait des illusions ! Un malheur de plus pour Israël ! ” Et je ne t’ai pas suivi parce que tu me semblais être un roi : je ne pensais même plus à toi. Maintenant je te suis parce que, dans tes paroles et dans ta bonté, je vois le Messie promis.
       – En vérité, tu es plus juste que beaucoup d’autres. Néanmoins, je le répète : que celui qui espère trouver en moi un roi de la terre se retire. Que celui qui sent qu’il aura honte en face du monde accusateur se retire. Que celui qui se scandalisera de me voir traité de malfaiteur se retire. Je vous le dis pendant que vous pouvez encore le faire sans être compromis aux yeux du monde. Imitez ceux qui fuient sur ces barques, si vous ne vous sentez pas le courage de partager mon sort dans l’opprobre, pour pouvoir le partager ensuite dans la gloire. Car voilà ce qui va arriver : le Fils de l’homme sera accusé puis remis aux hommes, qui le tueront comme un malfaiteur et croiront l’avoir vaincu. Mais c’est inutilement qu’ils auront commis leur crime, car je ressusciterai trois jours plus tard et je triompherai. Bienheureux ceux qui sauront rester avec moi jusqu’à la fin ! » Tome 5 – ch 355.7