Dimanche 22 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 9, 30-37
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » 

 

Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa…Mc 9, 36
Oh ! comme il est beau l’âge tendre, tout rempli de grâce, de beauté et de fraîcheur !

 

Le livre du Ciel Tome 16, 10 novembre 1923
« Ma chère petite, Je t’ai choisie petite parce que les petits permettent qu’on fasse d’eux ce qu’on veut. Il ne marchent pas par eux-mêmes mais se laissent guider. Plus encore, ils ont peur de poser leurs pieds par terre par eux-mêmes. S’ils reçoivent des cadeaux, se sentant incapables de les tenir, ils les placent sur les genoux de leur maman. Les petits sont dépouillés de tout et ne se préoccupent pas de savoir s’ils sont riches ou pauvres ; ils ne se préoccupent de rien. Oh ! comme il est beau l’âge tendre, tout rempli de grâce, de beauté et de fraîcheur ! Plus Je veux faire de grandes choses dans une âme, plus Je la choisis petite. J’aime beaucoup la fraîcheur et la beauté des enfants. J’aime tellement les âmes petites que Je les conserve dans la petitesse et le néant d’où elles viennent. Je ne laisse entrer en elles rien d’elles-mêmes afin qu’elles ne perdent pas leur petitesse et, qu’ainsi, leur fraîcheur et leur beauté initiales soient préservées. » J’ai dit à Jésus :
« Jésus, mon Amour, il m’apparaît que je suis très cattiva [mauvaise] et que c’est à cause de cela que je suis si petite. Cependant tu me dis que tu m’aimes beaucoup parce que je suis petite. Comment cela est-il possible ? » Jésus reprit : « Ma petite, le mauvais ne peut pas entrer dans les vrais petits. Sais-tu quand le mal de la croissance débute ? Quand la volonté propre commence à entrer. Alors la créature commence à se sentir elle-même, à vivre par elle-même. Et le Tout quitte la petitesse de sa créature. Il semble à cette créature que sa petitesse devient plus grande, d’une grandeur à faire pleurer. Comme Dieu ne vit pas
complètement en elle, elle s’éloigne de ses origines et les déshonore. Elle perd la lumière, la beauté, la sainteté et la fraîcheur de son Créateur.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Jésus s’est arrêté devant une petite maison modeste, avec un puits devant. Il va ensuite s’asseoir près du puits et c’est là que le rejoignent les disciples, qui sont encore en train de mesurer leurs prérogatives respectives.
       Jésus les regarde, puis il les appelle :
       « Venez autour de moi, et écoutez le dernier enseignement de la journée, vous qui célébrez sans cesse vos mérites et pensez à vous adjuger une place en rapport avec eux. Vous voyez cet enfant ? Il est dans la vérité plus que vous. Son innocence lui donne les clés pour ouvrir les portes de mon Royaume. Lui, il a compris, dans sa simplicité de tout petit, que c’est dans l’amour que se trouve la force de devenir grand et dans l’obéissance par amour celle d’entrer dans mon Royaume. Soyez simples, humbles, aimants d’un amour qui ne soit pas à mon égard seulement, mais que vous partagiez entre vous, obéissant à mes paroles, à toutes, même à celles-ci, si vous voulez arriver là où entreront ces innocents. Apprenez auprès des petits. Le Père leur révèle la vérité comme il ne la révèle pas aux sages. »
       Jésus parle en tenant Benjamin debout contre ses genoux et il garde ses mains sur ses épaules. A ce moment, le visage de Jésus est plein de majesté. Il est sérieux, pas courroucé, mais sérieux. C’est vraiment le Maître. Le dernier rayon de soleil nimbe sa tête blonde. (…) Tome 5 – ch 352.9