Sg 2, 12…20 ; Ps 53 ; Jc 3, 16-4,3 ;
Évangile de Marc 9, 30-37
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Commentaire du père Jean-Jacques
« Ils le tueront et, trois jours après sa mort, Il ressuscitera ».
Jésus partage avec ses proches, l’itinéraire de sa vie et de son devenir dans ce monde : la mort et la résurrection le troisième jour. C’est le mystère de la Pâques que nous partageons par toute notre vie en communion avec Lui. C’est un chemin lumineux qui nous amène à des changements de pensées et de comportements. Et le Christ montre la route : « Être le dernier pour se mettre au service de tous ». Ce n’est pas seulement du « philanthropisme », mais se laisser imprégner de la Parole du Christ et entrer dans la ressemblance avec Lui. Nous n’y arriverons pas seul ; nous avons besoin les uns des autres.
« Prenant un enfant, il le plaça au milieu d’eux ».
Jésus aime nous mettre dans des situations de la vie quotidienne ; c’est là qu’Il nous enseigne et nous guérit de nos peurs. Il nous rappelle que nous avons été aussi des enfants. Nous avons tous connu la dépendance avec les grands et l’impossibilité de rendre ce qui nous a été donné. Jésus lui-même a été un enfant dépendant et obéissant à l’amour de ses parents. Un amour qui n’exige pas de retour. En se rendant dépendants de notre bon vouloir et de nos choix de vies, il ne vient pas nous obliger, mais se tient à la porte dans l’attente d’une réponse.
Cette semaine, offrons au Christ un large accueil au travers de nos rencontres.
Père Jean-Jacques Duten