Mercredi 18 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Evangile de Luc 7, 31-35
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. » 

 

À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? Lc 4, 31
Beaucoup de ceux qui ne sont pas touchés vivent dans l’indifférence et continuent leur vie de péchés.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 3 octobre 1918
 Je suppliais mon Jésus béni de s’apaiser. Il vint brièvement et je lui dis : « Jésus, mon Amour, qu’il est pénible de vivre dans ces temps. Partout, on voit des larmes et des souffrances. Mon cœur saigne. Si ta sainte Volonté ne me soutenait pas, je serais incapable de vivre. Oh ! comme la mort me serait douce ! » Mon doux Jésus me dit : « Ma fille, ma justice est équilibrée. Tout en moi est équilibré. Le fléau de la mort touche continuellement les créatures avec l’accompagnement de ma grâce. De telle manière que presque toutes demandent les derniers sacrements. L’homme est tel que c’est seulement quand il voit sa peau touchée et qu’il se sent battu qu’il se réveille. Beaucoup de ceux qui ne sont pas touchés vivent dans l’indifférence et continuent leur vie de péchés. Il est nécessaire que la mort fasse sa récolte afin de toucher ceux qui ne font que placer des épines sous leurs pieds. Et cela, tant chez les religieux que chez les laïcs. Ah ! ma fille, ce sont des temps qui requièrent de la patience ! Ne t’inquiète pas. Prie pour que tout contribue à ma gloire et au bien de
tous. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Que vous demandiez-vous l’un à l’autre ?
       – Nous disions : “ Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ? ”  – dans son âme, il appartient déjà au Royaume, et il y sera après sa mort comme un des soleils les plus brillants de la Jérusalem éternelle. Et cela en raison de la grâce qui, en lui, est sans défaut et en raison de sa volonté propre. Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour un but saint… Depuis Jean-Baptiste, le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la violence contre le Mal, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car on sait maintenant ce qu’il convient de faire et tout est donné pour cette conquête. Nous n’en sommes plus au temps où seuls la Loi et les prophètes avaient la parole. Ils ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant, c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour mener cette conquête à bien. Si vous croyez en moi, vous devez donc voir en Jean cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
       A quoi comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à ces gamins qui, assis sur la place, interpellent leurs compagnons : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ” En effet, Jean est venu, lui qui ne mange ni ne boit, et cette génération dit : “ S’il peut agir ainsi, c’est que le démon l’aide. ” Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et l’on dit : “ Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. ” Ainsi la Sagesse voit ses enfants lui rendre justice !
       En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux. (…)