Mardi 17 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 7, 11-17
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. 

 

Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas.
» Lc 7, 13
Mes regards génèrent des regards d’amour, de compassion, de tendresse et de miséricorde.

 

Le livre du Ciel Tome 33, 25 mars 1934
Ma fille, tous les actes de mon Humanité possédaient la vertu générative. C’est pourquoi l’esprit qui pense et génère des pensées saintes, pense et génère science, sagesse, connaissances divines, vérité nouvelle. Tout cela coule comme un torrent dans l’esprit de la créature sans jamais cesser de générer. Ainsi, chaque créature possède tout cela comme en réserve dans son esprit, avec la différence que certaines honorent ces vertus et leur laisse la
liberté de produire le bien qu’elles possèdent, alors que d’autres ne s’en occupent pas et les étouffent. Mes regards génèrent des regards d’amour, de compassion,de tendresse et de miséricorde. Je ne quitte personne des yeux, mes regards se multiplient sur toutes les créatures et, oh ! avec quelle pitié je regarde les misères humaines. Ma pitié est si grande que pour mettre la créature en sûreté, mon regard l’enferme dans ma pupille pour la défendre, l’entourer d’affection et d’une inexprimable tendresse au point d’en stupéfier le ciel tout entier. Ma langue parle et génère des paroles qui donnent la vie et des enseignements sublimes. Elle génère des prières, des flèches d’amour pour donner la génération de mon amour ardent à toutes les créatures afin de me faire aimer par toutes. Mes mains génèrent des œuvres, des plaies, des clous, du sang, des étreintes, afin de donner à toutes les
créatures un baume pour adoucir leurs plaies, des clous pour les blesser et les purger, du sang pour les laver, des embrassements pour les emporter en triomphe dans mes bras. Toute mon Humanité génère continuellement afin de se reproduire en chaque créature. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Jésus a un regard d’une douceur intolérable, tant elle est profonde. Il se dirige vers la litière.
        La mère sanglote plus fort car le cortège tourne en direction du tombeau déjà ouvert. Voyant que Jésus va toucher la litière, elle l’écarte violemment. Qui sait ce qu’elle peut craindre dans son délire ? Elle hurle : « Il est à moi ! » et elle regarde Jésus avec des yeux hagards.
        « Je le sais, mère. Il est à toi.
        – C’est mon fils unique ! Pourquoi la mort pour lui, pour lui qui était bon et qui m’était si cher, qui faisait ma joie de veuve ? Pourquoi ? »
        La foule des pleureuses fait retentir plus fort ses cris funèbres et rétribués pour faire écho à la mère qui continue :
        « Pourquoi lui et pas moi ? Ce n’est pas juste que celle qui a engendré voie périr son fruit. Le fruit doit vivre, car sinon, sinon à quoi servent ces entrailles qui se déchirent pour mettre au monde un homme ? »
        Elle se frappe le ventre, féroce et désespérée.
        « Ne fais pas cela ! Ne pleure pas, mère. »
        Jésus lui prend les mains dans une étreinte puissante et les retient de sa main gauche pendant qu’avec la droite il touche la litière en disant aux porteurs :
        « Arrêtez-vous et posez-la à terre. »
        Les porteurs obéissent et descendent le brancard qui reste soutenu par ses quatre pieds.
        Jésus saisit le drap qui recouvre le mort et le rejette en arrière, découvrant la dépouille. La mère crie sa douleur en appelant le nom de son fils, je crois : « Daniel ! »
        Jésus, qui tient toujours les mains de la mère dans la sienne, se redresse, imposant par l’éclat de son regard, avec son visage des miracles les plus puissants et, abaissant sa main droite, il ordonne de toute la puissance de sa voix :
        « Jeune homme ! Je te le dis : lève- toi ! »
        Le mort se lève, comme il est, avec ses bandelettes, pour s’asseoir sur la litière et, appelle : « Maman ! » il l’appelle avec la voix balbutiante et effrayée d’un enfant terrorisé.
        « Il est à toi, femme. Je te le rends au nom de Dieu. Aide-le à se débarrasser du suaire. Et soyez heureux. » Tome 3 – ch 189.2