Mardi 3 septembre 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT GRÉGOIRE LE GRAND VERS (540-604) PAPE ET DOCTEUR DE L’ÉGLISE 

De l’Evangile de Luc 4, 31-37
En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. 

 

En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. Lc 4, 31
Chacune de mes paroles est une fontaine qui désaltère le chrétien.

 

Le livre du Ciel Tome 21, 16 avril 1927
Ma fille, ma vie fut très brève sur terre et la plus grande partie fut cachée. Mais bien que
très courte, comme une Divine Volonté animait mon Humanité, que de bien elle a fait. L’Église tout entière dépend de ma vie et s’abreuve à ma doctrine. Chacune de mes paroles est une fontaine qui désaltère le chrétien. Chaque exemple est plus qu’un soleil qui illumine, réchauffe, enrichit et fait croître les plus grandes saintetés. Si l’on devait prendre tous les saints, les plus grandes âmes, toutes leurs souffrances et leur héroïsme, et les comparer à ma très courte vie, ils ne seraient toujours que de petites flammes en face d’un grand soleil. Et comme la Divine Volonté régnait en moi, toutes les souffrances, les humiliations, les
confusions, les oppositions et les accusations de mes ennemis au cours de ma vie et de ma Passion ont servi à leur humiliation et à leur plus grande confusion. Comme la Divine Volonté était en moi, ce qui arrivait était comparable à ce qui se passe avec le soleil lorsque des nuages s’étirent dans le ciel et semblent vouloir obscurcir la surface de la terre en masquant momentanément l’éclat de la lumière solaire. Le soleil se moque des nuages, car leur existence dans l’air n’est pas éternelle, leur vie est passagère et un léger souffle de vent suffit à les disperser, alors que le soleil est toujours triomphant dans la plénitude de sa lumière qui domine et remplit toute la terre. Il en est de même pour moi : tout ce que mes ennemis ont pu me faire et ma mort même, c’étaient autant de nuages qui recouvraient mon Humanité, mais quant au soleil de ma Divinité, ils ne pouvaient l’atteindre. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :
       « Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »
       Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.
       « Connais-tu cet homme ?
       – Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.
       – Tout le monde le connaît ? »
       La foule crie :
       « Oui, oui.
       – Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »
       La foule crie :
       « Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.
       – Femme, amène-le moi. »
       La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.
       Le chef de la synagogue avertit Jésus :
       « Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »
       La foule s’écarte en se pressant contre les murs.
       Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :
       « Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…
       – Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »
       L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.
       « Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ? » demande Jésus à son contradicteur.
       L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule se moque de lui et applaudit Jésus.
       « Silence, c’est un lieu sacré, dit Jésus, qui ordonne : Amenez-moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu. »
Tome 1 – ch 59.7