22ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année B. 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

Dt4, 1…8 ; Ps 14 ; Jc 1, 17…27 ;

Évangile de Marc 7, 1-8.14-15.21-23

En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. – Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats. Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Appelant de nouveau la foule, il lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Il disait encore à ses disciples, à l’écart de la foule : « C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

« Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur ».
Si Dieu est bon pour sa créature, il faut alors reconnaître que ses commandements et ses lois sont bonnes. « Elles seront votre sagesse et votre intelligence » (1e lecture). Nous avons appris que si nous nous efforçons à pratiquer le bien et les commandements divins, nous pouvons espérer le salut. Notre Dieu qui nous aime validerait en quelque sorte nos bonnes œuvres en nous accordant son royaume et sa protection…
Mais ce qui compte pour le Christ c’est d’abord que nous agissions avec « l’intention du cœur ». Il faudra s’interroger sur la manière dont nous voulons servir le Seigneur ? la nouveauté du Christ est qu’Il s’est attaché à sa créature, et pour cela il n’est pas question de s’en éloigner.
Commençons par reconnaître et accueillir ce qui nous est donné gracieusement pour notre bien. Ainsi nous pourrons comprendre comme Sainte Thérèse de L’Enfant-Jésus que : « Tout est grâce ». Ce n’est pas un optimisme béat où tout s’arrange, mais l’existence d’une bonté providentielle qui nous prévient et nous accompagne dans le quotidien de chaque jour.
 Accueillir le Christ, c’est d’abord se savoir aimer et sauver indépendamment de nos œuvres, ou même de nos bonnes intentions.
Voilà « son Royaume » ou librement, loin de nos comptes humains, Il donne à chacun la joie de l’éternité selon sa promesse.
        Bonne semaine de rentrée à tous.
             Père Jean-Jacques Duten