En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes, et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.” Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes. Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! »
C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. Mt 23, 28
Ma fille, la douleur qui m’affligea le plus au cours de ma Passion fut l’hypocrisie des pharisiens.
Le livre du Ciel Tome 13, 22 novembre 1921
« Ma fille, la douleur qui m’affligea le plus au cours de ma Passion fut l’hypocrisie des pharisiens. Ils feignaient la justice alors qu’ils étaient les plus injustes. Ils simulaient la sainteté, la rectitude et l’ordre, alors qu’ils étaient les plus pervertis, en dehors de toute règle et dans un total désordre. Pendant qu’ils feignaient d’honorer Dieu, ils s’honoraient eux-mêmes, ils soignaient leurs propres intérêts, leur propre confort. La lumière ne pouvait entrer en eux, car leur hypocrisie en avait fermé toutes les portes. Leur vanité était la clé qui, à double tour, les enfermait dans leur mort et arrêtait même toute faible lumière. Même l’idolâtre Pilate a trouvé plus de lumière que les pharisiens. Car tout ce qu’il a fait et dit découlait non d’une prétention, mais de la peur. Je me sens plus attiré par le pécheur, même le plus pervers, s’il n’est pas fourbe, que par ceux qui sont meilleurs mais hypocrites. Oh ! Comme me dégoûte celui qui fait le bien en surface, prétend être bon, prie, mais en qui le mal et l’intérêt égoïste sont camouflés Pendant que ses lèvres prient, son cœur est loin de moi. Au moment où il fait le bien, il pense à satisfaire ses passions brutales. En dépit du bien qu’il accomplit en apparence et des paroles qu’il prononce, l’homme hypocrite ne peut pas apporter la lumière aux autres parce qu’il en a verrouillé les portes. Il agit comme un démon incarné qui, sous le déguisement du bien, tente les créatures. Voyant quelque chose de bon, l’homme est attiré. Mais lorsqu’il est au plus beau du chemin, il se voit entraîné dans les péchés les plus graves. Oh ! Les tentations qui se présentent sous l’apparence du péché sont moins dangereuses que celles qui se présentent sous l’apparence du bien ! Il est moins dangereux de traiter avec des personnes perverses qu’avec celles qui semblent bonnes mais sont hypocrites. Que de poisons ces dernières cachent ! Combien d’âmes n’ont-ils pas empoisonnées ? Si ce n’était pas de ces simulations et si tous me connaissaient pour ce que je suis, les racines du mal seraient enlevées de la surface de la terre et tous seraient détrompés. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Donc malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui croyez pouvoir fermer par vos sentences impraticables — si elles étaient confirmées par Dieu, ce serait réellement des serrures inviolables pour la majorité des hommes — qui croyez pouvoir fermer le Royaume des Cieux à la face des hommes qui élèvent leur esprit vers lui pour trouver de la force dans leur pénible journée terrestre ! Malheur à vous qui n’y entrez pas, qui ne voulez pas y entrer, car vous n’accueillez pas la Loi du Royaume des Cieux et n’y laissez pas entrer les autres, qui se tiennent devant cette porte que vous, par votre intransigeance, renforcez par des verrous que Dieu n’y a pas mis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui dévorez le bien des veuves sous prétexte de faire de longues prières. Vous en serez sévèrement jugés !
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui allez par terre et par mer pour faire un seul prosélyte en dépensant des biens qui ne vous appartiennent pas, et, quand vous l’avez, le rendez fils de l’enfer, deux fois pire que vous !
Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : “ Si quelqu’un jure par le Temple, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’or du Temple, il reste lié par son serment. ” Sots et aveugles que vous êtes ! Qu’est-ce qui compte le plus : l’or, ou le Temple qui sanctifie l’or ? Vous prétendez : “ Si quelqu’un jure par l’autel, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’offrande posée sur l’autel, alors son serment est valide, et il reste lié par son serment. ” Aveugles ! Qu’y a-t-il de plus grand : l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ? L’homme qui jure par l’autel jure par lui et par tout ce qui est posé dessus, celui qui jure par le Temple jure par lui et par Celui qui l’habite, et celui qui jure par le Ciel jure par le Trône de Dieu et par Celui qui y est assis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui payez la dîme de la menthe et de la rue, de l’anis et du cumin, mais négligez les préceptes les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Ce sont elles, les vertus qu’il fallait avoir, sans laisser de côté les détails moins importants !
Guides aveugles, qui filtrez les boissons de crainte de vous contaminer en avalant un moucheron qui s’est noyé, et ensuite avalez un chameau sans vous croire impurs pour autant. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui lavez l’extérieur de la coupe et du plat, mais qui êtes intérieurement remplis de rapines et d’immondices. Pharisien aveugle, lave d’abord l’intérieur de ta coupe et de ton assiette, de façon que l’extérieur aussi devienne propre.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui volez dans les ténèbres comme des oiseaux de nuit pour accomplir vos œuvres de péché ou négociez de nuit avec les païens, les voleurs et les traîtres, et ensuite, le matin, après avoir effacé les signes de vos marchés occultes, montez au Temple, bien vêtus.
Malheur à vous, qui enseignez les lois de la charité et de la justice contenues dans le Lévitique, et qui êtes ensuite avides, voleurs, fourbes, calomniateurs, tyranniques, injustes, vindicatifs, haineux jusqu’à en venir à abattre celui qui vous gêne — même s’il est de votre sang —, à répudier la vierge devenue votre épouse, à répudier les enfants que vous avez eus d’elle parce que ce sont des infirmes, et à accuser d’adultère ou de maladie impure votre femme qui ne vous plaît plus, pour être débarrassés d’elle. C’est vous qui êtes rendus impurs par votre cœur libidineux, même si vous ne paraissez pas tels aux yeux des gens qui ne connaissent pas vos débauches. Vous êtes comme des sépulcres blanchis, qui semblent beaux du dehors, mais qui à l’intérieur sont remplis d’ossements de morts et de pourriture. Il en est autant de vous. Oui, c’est la même chose ! Du dehors, vous paraissez justes, mais à l’intérieur vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui élevez des tombeaux somptueux aux prophètes et embellissez les tombes des justes en alléguant : “ Si nous avions vécu au temps de nos pères, nous n’aurions pas été complices de ceux qui ont versé le sang des prophètes, et nous n’y aurions pas participé. ” Ainsi vous témoignez contre vous que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué vos prophètes. A votre tour, du reste, vous comblez la mesure de vos pères… O serpents, race de vipères, comment échapperez-vous à la condamnation de la Géhenne ?
C’est pour cette raison que je vous dis, moi qui suis la Parole de Dieu : Moi, Dieu, je vous enverrai de nouveaux prophètes, sages et scribes. Vous en tuerez certains, vous en crucifierez d’autres, vous en flagellerez dans vos tribunaux, dans vos synagogues, hors de vos murs, vous les poursuivrez de ville en ville, jusqu’à ce que retombe sur vous tout le sang des justes répandu sur la terre, de celui d’Abel à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre l’atrium et l’autel parce que, par amour pour vous, il vous avait rappelé votre péché afin que vous vous en repentiez et que vous reveniez au Seigneur. Tome 9 – ch 596.20