Lundi 26 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 23, 13-22
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous ! Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ? Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.” Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ? Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ; celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ; et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. » 

 

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; Mt 23, 13
Quiconque obstrue ma route veut arrêter la continuation de ma Création, entrave mes pas et me lie les mains pour m’empêcher d’agir.

 

Le livre du Ciel Tome 31, 16 octobre 1932
Quelle offense que de barrer la voie de mon Vouloir dans la volonté de la créature ! J’ai créé les créatures afin d’avoir ces chemins dans la volonté humaine pour les parcourir continuellement et y avoir mon acte agissant. Et quiconque obstrue ma route veut arrêter la continuation de ma Création, entrave mes pas et me lie les mains pour m’empêcher d’agir. Oh ! ne pas faire ma Volonté semble peu de chose, et pourtant, c’est la plus grande des
offenses et elle crie vengeance devant la Divine Majesté pour les pauvres créatures, spécialement lorsque l’on sait que ma Volonté veut une œuvre ou un sacrifice. Ne pas faire ma Volonté, c’est se saisir de la vérité, ce qui est un péché contre le Saint-Esprit qui crie vengeance devant Dieu. Connaître ma Volonté et ne pas l’accomplir, c’est fermer le Ciel, rompre les relations divines et ne pas reconnaître le divin mandat que chaque créature a l’obligation de connaître et auquel elle doit se soumettre, serait-ce au prix de sa vie. Par conséquent, sois attentive, adore ma Volonté et ce que j’ai disposé pour toi si tu veux rendre ton Jésus heureux.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Donc malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui croyez pouvoir fermer par vos sentences impraticables — si elles étaient confirmées par Dieu, ce serait réellement des serrures inviolables pour la majorité des hommes — qui croyez pouvoir fermer le Royaume des Cieux à la face des hommes qui élèvent leur esprit vers lui pour trouver de la force dans leur pénible journée terrestre ! Malheur à vous qui n’y entrez pas, qui ne voulez pas y entrer, car vous n’accueillez pas la Loi du Royaume des Cieux et n’y laissez pas entrer les autres, qui se tiennent devant cette porte que vous, par votre intransigeance, renforcez par des verrous que Dieu n’y a pas mis.
       Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui dévorez le bien des veuves sous prétexte de faire de longues prières. Vous en serez sévèrement jugés !
       Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui allez par terre et par mer pour faire un seul prosélyte en dépensant des biens qui ne vous appartiennent pas, et, quand vous l’avez, le rendez fils de l’enfer, deux fois pire que vous !
       Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : “ Si quelqu’un jure par le Temple, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’or du Temple, il reste lié par son serment. ” Sots et aveugles que vous êtes ! Qu’est-ce qui compte le plus : l’or, ou le Temple qui sanctifie l’or ? Vous prétendez : “ Si quelqu’un jure par l’autel, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’offrande posée sur l’autel, alors son serment est valide, et il reste lié par son serment. ” Aveugles ! Qu’y a-t-il de plus grand : l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ? L’homme qui jure par l’autel jure par lui et par tout ce qui est posé dessus, celui qui jure par le Temple jure par lui et par Celui qui l’habite, et celui qui jure par le Ciel jure par le Trône de Dieu et par Celui qui y est assis. (…) Tome 9 – ch 596.20