Dimanche 25 août 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT LOUIS (LOUIS IX) (1214-1270)

De l’Évangile de Jean 6, 60-69
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » 

 

Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Quand Jésus parle de vie éternelle à une âme, alors, dans le même acte, il infuse dans l’âme cette vérité.

 

Le livre du Ciel Tome 1, 
Nous savons que Dieu créa le monde de rien et, à sa Parole, toutes les choses vinrent à
l’existence. Puis, comme cela avait été prévu de toute éternité, la création fut mise en ordre par une autre Parole toute puissante du Créateur. Ainsi, quand Jésus parle de vie éternelle à une âme, alors, dans le même acte, il infuse dans l’âme cette vérité. S’il veut que l’âme devienne amoureuse de sa Beauté, il lui demande : « Veux-tu savoir à quel point je suis beau ? Peu importe comment tes yeux scrutent toutes les belles choses répandues sur la terre et dans les cieux, tu ne verras jamais de beauté comparable à la mienne. » Pendant que Jésus lui dit cela, l’âme sent que quelque chose de divin entre en elle. Et elle veut être près de lui parce qu’elle est attirée par sa Beauté qui surpasse toute beauté. En même temps, elle perd tout désir pour les choses belles de la terre, parce que peu importe combien ces choses peuvent être belles et précieuses, elle voit la différence infinie entre Jésus et ces choses. Ainsi elle se donne à Dieu et est transformée en lui. Elle pense continuellement à lui parce qu’elle est complètement enveloppée par lui, aimée par lui, pénétrée par lui. Et si Dieu ne faisait pas un miracle, l’âme cesserait de vivre : son cœur se transformerait en pur amour à la vue de la Beauté de Jésus et elle voudrait s’envoler vers lui pour jouir de sa Beauté.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Préparation de l’âme à l’accueil de l’Esprit Saint (2/2)
Jésus dit :
“Marie, celle qui était pleine de grâce, n’avait besoin d’aucune préparation. Mais elle vous a donné l’exemple. Elle est votre Mère et les mères sont un exemple vivant pour leurs enfants. Marie était déjà pleine de l’Esprit Saint. Elle était son Épouse et connaissait tous les secrets de son Époux. Mais rien en Marie ne devait paraître différent des autres.
Moi-même, qui étais Dieu, m’assujettis sur cette terre aux lois de la nature : j’eus faim, soif, froid, je fus fatigué, j’eus sommeil ; et moi-même, qui étais Dieu, m’assujettis aux lois du moral : j’éprouvai l’ennui, la peur, la tristesse, je jouis de l’amitié, je fus horrifié par la trahison, je tremblai jusqu’à suer du sang à l’idée de ce que j’avais à souffrir, je priai comme un humble humain qui a besoin de tout.
Marie aussi reçut donc l’Esprit Saint de façon manifeste. Même les plus grandes âmes doivent suivre la voie que tous suivent, dans les manifestations extérieures, j’entends, sans singularités, sans prendre des poses, lesquelles ne sont autre chose que de la vanité recouverte d’hypocrite humilité. Il vous faut être toujours simples, pour que l’Esprit Saint vienne à vous avec plaisir, et puis savoir le retenir avec une très vive pureté. L’Esprit ne s’arrête pas là où est l’impureté. Et enfin, être fidèles à ses inspirations.
Il est, pour ainsi dire, l’Apôtre éternel et divin qui prêche infatigablement aux âmes la doctrine du Christ, qui l’éclaire et vous l’explique. Mais s’il est mal accueilli, si les portes des cœurs se ferment à son approche, s’il est reçu avec colère, il fait ce que je dis à mes apôtres : il s’en va et sa paix retourne à lui alors que vous en êtes privés.
Dieu ne s’impose pas excepté dans des cas particuliers. Il est toujours prêt à intervenir pour vous aider, mais il exige de vous le désir de le recevoir, la volonté de l’écouter, le courage de le suivre, la générosité de le confesser. Alors il vous étreint, vous pénètre, vous soulève, vous embrase, vous déifie, vous fait changer votre pauvre nature animale en une nature toute spirituelle, vous rend semblables à lui et, comme un aigle en plein vol, vous porte en haut, dans les domaines de la Lumière, dans les régions de la pureté, vous amène près du soleil de la charité et vous y réchauffe, jusqu’à ce qu’il vous ouvre les portes de son Royaume pour une éternité de béatitude.”
Les Cahiers de 1943, 13 juin