SAINTE ROSE DE LIMA (1586-1617) PÉRUVIENNE ET PREMIÈRE SAINTE DES AMÉRIQUES
De l’Évangile de Matthieu 22, 34-40
En ce temps-là, Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Mt 22, 37
L’adoration est l’acte cultuel le plus grand que la créature puisse faire pour Moi. »
Le livre du Ciel Tome 6, 17 décembre 1903
Me trouvant dans mon état habituel, je vis brièvement Jésus béni avec sa Croix sur les épaules pendant qu’Il rencontrait sa très sainte Mère. Je lui dis : « Seigneur, que fit ta Mère au moment de cette si triste rencontre ? » Il me répondit : « Ma fille, elle fit un acte d’adoration simple et profond. Plus un acte n’est simple, plus facilement il rejoint Dieu. Par cet acte simple, elle fit ce que Je faisais moi-même intérieurement. Cela me fut immensément agréable, plus que si elle avait fait quelque chose de plus grand. La véritable adoration consiste en cela : la créature se dissout dans la sphère divine en s’unissant à Dieu dans tout ce qu’Il fait. Pensez-vous qu’adorer par des paroles alors que l’esprit est ailleurs est de la vraie adoration ? Dans ce cas, la volonté est loin de Moi : on m’adore en exerçant l’une de ses facultés pendant que les autres sont dispersées ? Non, Je veux tout pour moi, tout ce que J’ai donné à la créature. L’adoration est l’acte cultuel le plus grand que la créature puisse faire pour Moi. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Préparation de l’âme à l’accueil de l’Esprit Saint (1/2)
Jésus dit :
“Pour que l’Esprit Saint puisse descendre et opérer librement dans un cœur, il faut cultiver en soi la charité, la fidélité, la pureté, la prière et l’humilité.
Mes apôtres se préparèrent à sa venue par ces vertus unies à un intense recueillement. Pour apprendre celui-ci, tout comme pour apprendre les autres vertus, ils n’avaient qu’à regarder Marie, ma Mère. En elle, l’esprit de recueillement était très intense. Elle savait se recueillir en Dieu même dans ses occupations ordinaires et sa grande joie était de pouvoir s’isoler dans la contemplation, le silence et la solitude.
Dieu peut parler n’importe où. Mais sa parole vous rejoint beaucoup mieux, vous, mortels dont les capacités de la recevoir sont limitées, lorsque vous êtes dans la solitude que lorsqu’autour de vous les gens parlent, bougent et s’agitent, souvent pour des mesquineries humaines. Vous en aurez double mérite et double grâce si vous pouvez entendre Dieu même dans le tumulte, mais aussi double, triple fatigue.
Cependant, tu ne dois pas, Maria, contrevenir à la sainte charité et à la sainte patience pour m’entendre. Tu mutilerais alors le fruit de ces leçons. Rien, même pas la pensée d’entendre ma voix, ne doit te rendre moins empressée dans l’exercice de l’indulgence et de la patience envers ton prochain. As-tu l’impression de perdre le fil de ce que je te dis ? Tu te désoles car tu te rends compte d’avoir oublié quelque parole précieuse de moi ? Oh, aie confiance en moi ! Je te la ferai retrouver, et encore plus belle qu’avant parce qu’elle sera sertie dans l’or de la charité et entourée des perles de la patience émiettée en un nombre infini d’actes, mais tous, tous précieux.
Souviens-toi que ‘tout ce que vous faites au prochain, vous le faites à moi, Jésus’. Sache donc sortir de ton entretien avec moi pour être à l’écoute des besoins de ton prochain, même ceux qui parfois sont tout à fait inutiles, toujours avec le sourire et la bonne volonté. Tu auras le mérite d’avoir pratiqué la charité et les autres ne seront pas scandalisés de te voir irritée pour avoir dû laisser la prière.
La Très Sainte Vierge Marie savait, sans s’impatienter, sortir de la méditation, de la prière, des suaves dialogues avec Dieu – et tu peux imaginer quelles hauteurs ils atteignaient – et s’occuper des autres sans perdre Dieu de vue et sans leur laisser entendre qu’on l’avait dérangée. Que Marie soit ton modèle.
Dans la prière aussi, mes apôtres n’avaient qu’à regarder Marie pour apprendre comment il faut prier pour être exaucé de Dieu. De même pour toutes les autres vertus nécessaires à préparer la descente du Paraclet. Encore aujourd’hui, le Consolateur descend avec une force d’autant plus intense qu’un esprit est prêt à le recevoir.”