En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
« Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Mt 19, 16
Je veux que tu saches ce qu’a réalisé ma Divine Volonté en mon Humanité, ses effets, sa valeur, afin d’en susciter des héritiers dans les nouvelles générations.
Le livre du Ciel Tome 13, 6 septembre 1921
« Ma Vie, pourquoi te réjouis tu et célèbres tu à ce point chaque fois que tu me révèles un autre aspect de ta Volonté ? » Jésus reprit : « Tu dois réaliser que chaque fois que je te révèle une nouvelle vérité concernant ma Volonté, c’est une union plus forte que j’établis entre toi et Moi, ainsi qu’avec toute la famille humaine. C’est un lien plus étroit et une nouvelle disposition de mon héritage. En révélant ces vérités, je rédige un acte de donation. À la vue de mes fils qui deviennent plus riches en touchant mon héritage, je sens un nouveau bonheur et une nouvelle joie. Il m’arrive ce qu’il advient au père possédant plusieurs fermes que ses enfants ne connaissent pas, si bien qu’ils ne savent pas que leur père est riche. Ses enfants ayant atteint la majorité, le père leur apprend, jour après jour, qu’il possède telle ou telle ferme. En entendant cela, les enfants se réjouissent et s’attachent à leur père par un lien d’amour. Le père, voyant la joie de ses enfants, leur prépare une plus grande surprise en leur disant : « cette province m’appartient » et, ensuite, « ce royaume également ». Ses enfants sont enchantés. Ils se réjouissent et se sentent fortunés d’avoir un tel père. Non seulement le père informe-t-il ses enfants au sujet de ses biens, mais il en fait ses héritiers. Il en est ainsi avec Moi. Jusqu’à maintenant, Je t’ai parlé des œuvres de mon Humanité, de ses vertus et de ses souffrances. Maintenant, Je veux passer à autre chose. Je veux que tu saches ce qu’a réalisé ma Divine Volonté en mon Humanité, ses effets, sa valeur, afin d’en susciter des héritiers dans les nouvelles générations.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le jeune homme se prosterne devant Jésus et lui dit après une profonde salutation :
« Je suis Philippe de Canata, fils de vrais israélites et resté tel. Je suis disciple de Gamaliel depuis que la mort de mon père m’a mis à la tête de son commerce. Je t’ai entendu plus d’une fois. Je connais tes actes, j’aspire à mener une vie meilleure pour obtenir cette vie éternelle dont tu assures la possession à celui qui crée ton Royaume en lui-même. Dis-moi donc, bon Maître : que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?
– Pourquoi m’appelles-tu bon ? Dieu seul est bon.
– Tu es le Fils de Dieu, bon comme ton Père. Ah ! dis-moi, que dois-je faire ?
– Pour entrer dans la vie éternelle, observe les commandements.
– Lesquels, mon Seigneur ? Les anciens ou les tiens ?
– Les miens se trouvent déjà dans les anciens. Ils ne les modifient pas. Il s’agit toujours d’adorer d’un amour sincère l’unique vrai Dieu et de respecter les lois du culte, de ne pas tuer, de ne pas voler, de ne pas commettre d’adultère, de ne pas porter de faux témoignage, d’honorer son père et sa mère, de ne pas nuire à son prochain, mais au contraire de l’aimer comme soi-même. En agissant ainsi, tu obtiendras la vie éternelle.
– Maître, j’ai observé tout cela depuis mon enfance. »
Jésus le regarde avec amour et, doucement, il lui demande :
« Et cela ne te paraît pas suffisant ?
– Non, Maître. Il est tellement grand, le Royaume de Dieu en nous et dans l’autre vie ! Dieu se donne à nous, or ce don est infini. Je sens qu’il nous est demandé bien peu, par rapport au Tout, à l’Infini parfait qui se donne. Je pense qu’on doit l’obtenir par de plus grands mérites que ce qui est requis pour lui être agréable et ne pas être damné.
– Tu as raison. Pour être parfait, il te manque encore quelque chose. Si tu désires être parfait comme le veut notre Père des Cieux, va, vends ce que tu as et offre-le aux pauvres, et tu auras dans le Ciel un trésor qui te fera aimer du Père, lui qui a donné son Trésor pour les pauvres de la terre. Puis viens, et suis-moi. »
Le jeune homme s’attriste et devient songeur, puis il se relève en disant :
« Je me souviendrai de ton conseil… »
Et il s’éloigne, tout affligé.
Judas murmure avec un petit sourire ironique :
« Je ne suis pas le seul à aimer l’argent ! »
Jésus se retourne et l’observe… Puis il regarde les onze autres visages autour de lui, et soupire :
« Comme il est difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux ! La porte en est étroite, son chemin est escarpé, et ceux qui sont chargés du poids volumineux des richesses ne peuvent le parcourir pour y pénétrer ! Pour entrer là-haut, il ne faut que des trésors de vertus, immatériels, et il faut savoir se séparer de tout attachement aux biens de ce monde et aux vanités. » (…) Tome 9 – ch 576.6